Les
Etats-Unis mettent en garde l'Iran et renforce sa présence militaire dans le Golfe
Persique, Washington prend position devant la possible fermeture du détroit
d'Ormuz. Téhéran menace de bloquer cette voie d'eau, par laquelle passe le cinquième du pétrole mondial. Le New York Times, révèle que la Marine US a
envoyé jusqu'à huit navires de guerre dans la zone.
Mariano
Zafra / El País
L'Iran et
les États-Unis re-lancent des avertissements dans le golfe Persique.
Tandis
que le premier prépare une législation pour empêcher le passage d'Ormuz aux
pays qui le soumettent à l'embargo et réalise des manœuvres militaires avec
missiles, le second a renforcé sa
présence militaire dans eaux internationales avec l'objectif d'empêcher la
fermeture du détroit par lequel passe le cinquième du pétrole mondial. Pour le
moment il est simplement question d'une prise de
position, mais les pays voisins ne s'y risquent pas. Les Emirats Arabes Unis (EAU) et l'Arabie
Saoudite se préparent à mettre en fonctionnement deux oléoducs, afin d'éviter
un éventuellement blocage.
"La
Marine US a doublé le nombre dragueurs-de-mines stationnés dans la zone,
jusqu'a huit navires, révèle le The New York Times dans l'édition d'aujourd'hui. En outre, s'est déplacé dans le Golfe sa première base d'opérations flottante,
un transport amphibie reconverti en bateau d'accueil, baptisé Ponce. Sa
première mission est de servir comme centre logistique pour l'éventuel
déminage, mais Ponce dispose de la chirurgie,
d'héliport et cabines pour les troupes, ce qui lui permet loger des
forces spéciales.
Bien que
ces navires sont la part la plus visible, le déploiement, initié au printemps
dernier inclue aussi une augmentation d'avions de combat F-22 et FF-15C basées
dans la zone. (Les intéressés ne disent
pas ces avions sont basés en Israël)
Selon le
journal américain, les nouveaux appareils renforcent la capacité de ceux déjà
déployés contre les batteries de missiles que l'Iran à installés sur ses cotes et qui pourraient menacer la navigation sur le
détroit d'Ormuz, en plus d'être en
mesure d'atteindre des objectifs à
l'intérieur du pays.
Les
sources citées par le Times décrivent le déploiement comme un message à l'Iran
pour que "ne lui vienne à l'idée de
fermer le détroit". Ils mentionnent également qu'il s'agit de
"tranquilliser Israël", dont les dirigeants ont menacé d'attaquer les
installations nucléaires de l'Iran si la communauté internationale ne parvient pas à stopper son programme
d'enrichissement d'uranium. Cependant, les auteurs de l'information renoncent
reconnaissent que la concentration des forces navales "pose des risques
significatifs, incluse la possibilité que les puissants Gardiens de la Paix de
la Révolution [plus connus sous le nom de
Pasdaran] décident de répondre à l'augmentation de ce déploiement".
En fait,
la tentions entre l'Iran et l'Occident à augmenté après l'échec de le dernier
sommet sur le nucléaire et l'entrée en
vigueur, dimanche dernier, de l'embargo de l'Union Européenne du pétrole
iranien? Cette mesure, ajoutée à l'interdiction d'assurer les cargaisons
pétrolières iraniennes et les sanctions étatsuniennes des pays qui tracteraient
avec sa Banque Centrale, il s'agit de
"noyer" la principale source de devises de Téhéran. Selon le calcul des analystes, la baisse des exportations de pétrole va priver
mensuellement l'Iran de 2.500 millions de dollars.
Lorsqu'en
janvier, l'UE approuva l'embargo et accorda la possibilité de conclure les
contrat en place jusqu'au 1r juillet, les dirigeants iraniens firent savoir
qu'ils considéraient que le harcèlement économique auquel était soumis le pays
le considéraient comme une déclaration de guerre.
Certaines
voix ont suggéré de répondra par la fermeture du détroit d'Ormuz, bien que
cette fermeture ait été officiellement rejetée, cette simple est une forme de
pression comparable au déploiement militaire étatsunien.
L'Iran a
déclaré ce mardi qu'il a testé avec succès un missile de moyenne portée Sahab 3
dans le cadre de ses manœuvres Grand Prophète 7. L'annonce parait un
avertissement a Israël, dont le territoire serait à porté du missile, tels que
les médias iranien ont pris soin de souligner. Ce geste s'additionne aux
déclaration d'un député iranien, selon lequel le Comité de Sécurité National et
Politique Extérieure du Parlement a rédigé un projet de loi pour bloquer le
passage par le détroit d'Ormuz de pétroliers qui transportent le brut de pays
qui appuient les sanctions.
Le régime
iranien utilise le Parlement comme caisse de résonnance à leurs signaux
politiques. Même si la Chambre devait adopter le projet de loi, son effectivité
serait nulle jusqu'à la ratification de la loi par le chef suprême. Pourtant,
le timing de l'annonce est un autre signe d'inquiétude de
la pression internationale sur Téhéran.
Mais les
pays Arabes voisins de l'Iran ne peuvent prendre le risque. Le détroit d'Ormuz
est la principale issue pour le pétrole de l'Arabie Saoudite, EAU, Irak, Koweït
et pour le gaz du Qatar.
En 2011,
entre 13 et 15 pétroliers avec un total
de 17 millions de barils de brut
croisèrent journellement cette étroite voie d'eau de seulement 34 Km. en
son point le plus étroit. Il en résulte, néanmoins, qu'il sera difficile de distinguer lequel
d'entre eux est destiné à l'UE.
Les
Emirats Arabes Unis (EAU) viennent d'inaugurer un oléoduc entre les puis de
Habshan et le port de Fujairah. Le
conduit a une capacité de 1.8 millions de barils jour, ce qui permettrait à
Abu-Dhabi d'exporter jusqu'a 70% de sa production par cette voie et redoute
significativement sa dépendance d'Ormuz. Les médias locaux on fait remarquer que en plus que la nouvelle
infrastructure, de 360 Km. et a couté 10.000 millions de dirhams (quelque 2.200
millions d'euros), va couter moins cher que le cout du transport classique et
les assurance.
Pour sa
part, l'Arabie Saoudite, premier producteur et exportateur du monde, a
ré-ouvert un vieux oléoduc construit pour l'Irak durant la guerre qui l'opposa
à l'Iran dans les années quatre-vingt du siècle passé. Appelé Oléoduc Iraquien
en Arabie Saoudite (plus connu par le sigle anglais, IPSA), qui traverse la
péninsule Arabique d'Est en Ouest, et
qui fut confisqué par Riad en 2001 en compensation de la dette contracté par
Bagdad. Dès lors il est utilisé pour transporter gaz aux centrales électriques
de la cote saoudite à la mer Rouge. Mais à la suite, en janvier dernier, que
l'Iran ait agité le spectre de la fermeture du détroit d'Ormuz, les saoudiens
l'ont conditionné pour le transport du brut.
L'IPSA
peut transporter 1.65 millions de barils jour vers le dépôt de stockage de
Muajjiz, dans la zone industrielle de
Yanbu. Ces 1.65 millions s'additionnerait aux 5 millions de barils que peuvent
transporter les oléoducs de la Petroline, qui n'ont jamais été utilisés à leur
pleine capacité et dont l'un est dédié au gaz.
Cela me rappelle :
Le 26
juillet 1956, Gamal Abdel Nasser, décide de nationaliser le
canal de Suez et gèle les avoirs de la Compagnie Internationale, la décision
provoque une crise au plan mondial (la France et l'Angleterre percevaient des
royalties de l'exploitation du canal reliant la Méditerranée à la Mer Rouge).
Le 29
octobre Israël, aidé des Britanniques et des Français, attaque l'Egypte et
envahit le Sinaï. Les Britanniques et les Français occupent la zone du canal de Suez. Nasser par
l'intermédiaire de l'ONU, obtient le retrait des troupes militaires européennes
début novembre sous la pression des USA et de la Russie.
Plus tard, la paix conclue entre l'Egypte et Israël sous l’égide des USA, aura comme conséquence, la restitution du Sinaï par Israël et l'aliénation de l'Etat égyptien à l'Amérique, donc aux Gouvernements israélien, moyennant une allocation de 500 millions de dollars, que le contribuable américain assurait à l'Egypte. Une fois de plus, les Lobbys juifs aux USA, ont pris le peuple Américain pour un demeuré.
Plus tard, la paix conclue entre l'Egypte et Israël sous l’égide des USA, aura comme conséquence, la restitution du Sinaï par Israël et l'aliénation de l'Etat égyptien à l'Amérique, donc aux Gouvernements israélien, moyennant une allocation de 500 millions de dollars, que le contribuable américain assurait à l'Egypte. Une fois de plus, les Lobbys juifs aux USA, ont pris le peuple Américain pour un demeuré.
De 1958 à
1961, l'Egypte forme avec la Syrie et le Yémen la République arabe unie, tournée vers l'URSS.
Ces pays que
l'Occident à colonisé, absorbé leur économie (c'est
à cela que sert la colonisation, n'en déplaise à ces démocrates d'opérette,
prompts à s'allouer des fastueux subsides sur le "dos" des
colonisées.), mais le
jour où ces pays réclament leur dû, "rien ne va plus", comme se fut
le cas, aussi, de Mohammad Mossadegh, Premier ministre de l'Iran de 1951 à 1953, lorsqu'il nationalisa l’industrie
pétrolière iranienne en 1951, fut immédiatement diabolisé par les USA (sangsue du peuple
iranien) pour les avoir écarté des royalties pétrolières.
Je reconnais néanmoins que le cas de l'Iran
aujourd'hui est un peu différent. En
effet, l'Iran est moins diabolisé pour sa volonté d'accéder au club des
puissances nucléaires, que pour son opposition a la politique sioniste de l'Etat israélien. Et de la même manière qu'Israël avait attaqué
l'Egypte, moins par la nationalisation du canal que pour éliminer un opposant à
sa politique raciste et "anti-palestinienne",
Israël menace aujourd'hui d'attaquer les installations nucléaires iraniennes,
moins pour le danger que soi-disant il ferait peser sur l'occident, que pour
son opposition à la politique hégémonique
et raciste, digne du plus infâme va-t-en-guerre, que pour l'accession à l'arme
dissuasive par excellence qu'est larme nucléaire.
L'Iran en
possession de l'arme nucléaire, aurait comme conséquence de faire réfléchir, le
courageux gouvernement israélien, avants
de se jeter dans des aventures douteuses. C'est parce que il n'y avait pas de puissance
équivalente au Proche et Moyen-Orient qu'Israël a pu se permettre de continuer sa
politique raciste, d'une autre temps, et bombarder les installations Syriennes
et Irakiennes.
Sans oublier que les USA se lancent dans cette aventure, au
risque de déclencher un conflit généralisé,
pour au moins deux raisons :
·
Empêcher Israël de faire usage de son armement nucléaire.*
·
De contenir les Lobbys juifs américains.
Car en effet, qu'ont a craindre les USA d'un Iran en possession de l'arme nucléaire ? L’Iran, dans l’ère moderne, n'a pas été une seule fois à l'origine d'aucune guerre. Et condamner l'hégémonie Américaine, n'est pas une raison suffisante pour lui déclarer la guerre. Barak Obama, sait que l'Iran à signé les accords de l'AIEA, il sait aussi qu'Israël ne les a pas signé, qu'il est entré dans le club des puissances nucléaires illégalement. Mais nous savons tous que M Barak Obama est un Président pour le prestige, comme d'ailleurs l'a été G.W. Bush, Clinton, [...] la politique étrangère des USA, principalement celle qui a attrait aux intérêts israéliens, se fait à Tel-Aviv. Malheureusement il n'y a pas que les USA, victime d'influence que lobbys juifs ont su acquérir.
L'incompréhensible réside dans la propension de ces êtres que l'on croyait intelligents et qui se plaisent à jouer les marionnettes.
* Israël, c'est un secret de polichinelle, fait le chantage de l'utilisation de la bombe nucléaire, pour faire céder les USA, et exiger des gouvernements américains, l'acceptation de leur politique. Politique qui n'a d'autre but que celui de faire plier tout État qui s'opposera à ses intérêts. ON comprends mieux pourquoi l'Iran ou la Syrie sont dans le "collimateur" occidental. Les USA, l'Europe à voulu, dans un premier temps, faire passer pour manifestations pacifiques ce qui était en réalité une révolution armé, comme se fut le cas en Libye, contrairement à la Tunisie ou à l’Égypte.
L'incompréhensible réside dans la propension de ces êtres que l'on croyait intelligents et qui se plaisent à jouer les marionnettes.
* Israël, c'est un secret de polichinelle, fait le chantage de l'utilisation de la bombe nucléaire, pour faire céder les USA, et exiger des gouvernements américains, l'acceptation de leur politique. Politique qui n'a d'autre but que celui de faire plier tout État qui s'opposera à ses intérêts. ON comprends mieux pourquoi l'Iran ou la Syrie sont dans le "collimateur" occidental. Les USA, l'Europe à voulu, dans un premier temps, faire passer pour manifestations pacifiques ce qui était en réalité une révolution armé, comme se fut le cas en Libye, contrairement à la Tunisie ou à l’Égypte.
Israël est toujours en guerre avec la Syrie, (plateau du Golan,
annexé de fait par Israël, contrairement à la 4me convention de Genève) Le
renversement de l'autocrate syrien arrangerait Israël, faut-il encore qu'un
fantoche soit mis en place. Il y a cependant un point dont aucun média n'y fait
allusion, est qu'un pays en guerre avec une opposition qui pourrait être
favorable à l'ennemi entraine indubitablement une autorité sans partage où l'opposition
n'y a pas sa place, cependant ayons l'intelligence d'admettre qu'en Israël il
n'y a pas de véritable opposition, non plus. Et l'opposition existante est de
pure forme et les gouvernements, quels qu'ils soient, doivent exécuter les
consignes sionistes au risque de se voir assassinés.
Aujourd'hui,
l'Occident, les USA, l'Europe prendraient le risque d'un conflit généralisé
pour permettre à un Etat illégal, un Etat voyou de poursuivre sa politique
criminelle. S'est dire si les gouvernements et institutions occidentales sont
phagocytés par des êtres qui, juifs ou non, favorisent et absolvent une
politique qui ne devrait plus avoir lieu de nos jours. Ou alors il faudrait
admettre que les vingt siècles de l'ère
moderne n'ont servi à rien.
Oscar Wilde :
" je pense à la platitude intellectuelle et au convivialisme vulgaire qui
règnent dons notre médiocratie, le mépris et l’indifférence semblent être de
plus en plus la seule attitude de base possible."
Oscar Wilde,
emploi le mot « médiocratie » pour désigner une caricature de la
démocratie où le médiocre est la valeur de référence.
Ces réflexions
il ne les adresse à des partisans mais a des individus qui, partagés entre
dégoût et désir, recherchent une aire d’existence plus dense et plus ouverte.
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