-Chronologie du conflit du
Proche-Orient
Rares sont, les journaliste ou personnalités politiques qui ont
une vue honnête de ce conflit. Principalement en France et plus largement
en Occident. Personnalités qui se disent journalistes parce qu'ils
possèdent une carte de presse. Hommes politiques cupides sans état de
conscience, qui servent une idéologie au lieu de la charge qu'ils ont choisie.
La question que nous devons-nous poser est : pour
qui "travaillent-ils, pourquoi nos médias
sont ainsi phagocytés ? Pensez-vous un seul instant que
l'on pourrait nous "vendre" une globalisation asservissante, si
nos journalistes étaient des journalistes de légende, si nous élisions des
hommes politiques honnêtes ? Pensez-vous qu'Israël pourrait commettre tant de
crimes au prétexte que ses victimes résistent à sa
politique hégémonique, si les médias étaient libres, si les politiques
étaient loyaux ?
La
Palestine faisait partie de l’empire Ottoman, vers 1890, à cette époque elle
comptait environs 300.000 habitants, musulmans, chrétiens ou juifs. Les juifs
présents depuis longtemps dans ce pays représentent 5% de la population. La
Palestine vit une vie paisible. Mais l’empire Ottoman, envié par
l’Europe est depuis longtemps l’objet de toutes les convoitises
occidentales… c’est en fait peu de temps après que Théodore Herzl publie le
pamphlet « L’Etat des Juifs » en 1896. C’est en 1897 que le premier
congrès se réunit à Bâle le 29 août 1897 qui donna naissance à
l’Organisation sioniste mondiale Herzl conclut ce premier congrès en
déclarant : « Si je devais résumer les congrès
de Bâle en un mot – ce que je me garderais bien de faire publiquement – ce
serait ceci : à Bâle j’ai fondé l’Etat Juif… Si je le disais à haute voix
aujourd’hui, on me rirait universellement au nez. Peut-être dans cinq ans et
certainement dans cinquante, tout le monde le saura. »
-
Mais comme le préconisait Herzl dans son manifeste, il fallait chercher des
alliances avec les puissants. La chose ne fut pas aussi facile que de le dire.
Par exemple lorsque en 1898 Herzl rencontre l’empereur d’Allemagne Guillaume
II, il n’obtient pas son soutien pour la création de colonies juives en
Palestine et cela même après lui avoir écrit avec emphase sur l’admiration des
juifs pour l’Allemagne et sa culture.
« … Notre mouvement doit se battre amèrement avec
les partis révolutionnaires qui voient en lui à juste titre un adversaire. Nous
avons besoin d’un encouragement, même si celui-ci doit être gardé secret. Je
place tous mes espoirs dans le Kaiser, qui regarde au-delà des mers, dans une
vision aussi vaste que le monde… »
Herzl.
Jusqu’en
1899 toutes les communautés vivaient en harmonie en Palestine. Le maire de
Jérusalem Yusuf
Zia al-Khalidi (ancien député arabe au parlement turc), quand il eut
connaissance du congrès de Bâle, abjure le Grand Rabbin de Paris Zodok Hhan
de : « au nom de Dieu, de laisser la Palestine en paix »,
et précise : « …Tous
ce qui me connaissent savent bien que je ne fais aucune distinction entre
Juifs, Chrétiens et Musulmans… Nous avons vraiment le même père. Politiquement
d’ailleurs, Juifs et Arabes feront bien de se soutenir pour pouvoir résister
aux envahissements des autres races… C’est donc une pure folie de la part du
Dr. Herzl que j’estime comme homme et comme écrivain de talent, de s’imaginer
que même s’il est possible d’obtenir le consentement de S.M. le Sultan, ils
arriveraient un jour à s’emparer de la Palestine… »
Théodore Herzl arrive à Constantinople
(Istanbul) en 1901 et demande au Sultan Abdoul Hamid l’établissement d’une
Association Judéo-Ottomane de colonisation de la Palestine en échange de
la liquidation de la dette ottomane. (comment un dignitaire de
l'empire Austro-hongrois, peut-il liquider la dette d'un empire ?)
L’article 3 du projet de charte aurait accordé aux Juifs le droit de déporter
la population native. Le Sultan accepte une installation en Mésopotamie, mais
refuse tout nouveau problème national en Palestine.
La
même année est crée un outil essentiel du sionisme, le Fond National Juif
(FNJ / KKL.) C’est un fond d’achat des terres et de colonisation qui stipule
que toute acquisition est une propriété inaliénable du peuple juif.
-
La réalité n’est pas tout à fait cela-là, très peu de terres on été achetées
aux palestiniens. La règle était l'appropriation de terres par le fait
accompli, ou la spoliation pure et simple, surtout à partir de novembre 1947.
Mais le plus dramatique c’est que ce principe érige la colonisation en
processus irréversible.
Un
slogan perfide circulait en Europe concernant la Palestine : « une terre sans peuple, attendant un
peuple sans terre ». La formule sera resservie sur tous les
tons par la propagande sioniste… Et je me souviens d’avoir lu qu’en 1903
eu lieu la deuxième Aliyah (vague d’immigration juive).
Principalement d’origine russe, vouée à la cause sioniste, se traduira de
manière durable et jusqu'à aujourd’hui par l’endoctrinement des immigrants, la
conquête territoriale et par l’exclusion de la main d’œuvre
palestinienne. Les immigrées d’origine de russe d’aujourd’hui profondément
sionistes grossissent les rangs de ces israéliens d’extrême droite
certains d’entre eux, des néo nazis !
Entre
les 8 et 13 août 1903 Herzl rencontre le ministre de l’intérieur russe von
Plehve, qui a organisé les pogroms antisémites contre sa propre population
juive de Kichinev
trois mois auparavant. Les entretiens débouchèrent sur l’accord suivant : « les sionistes influenceraient contre les
socialistes révolutionnaires et intellectuels russes d’origine juive, en
échange la Russie des Tzars ferait pression sur les Turcs pour autoriser
la colonisation en Palestine. Sans succès… »
La
première force paramilitaire juive fut créée par les colons en 1907, l’Hashomer
(Le Gardien). Nombreux sont ceux qui adoptent de nouveau noms combatifs
: Yariv (antagoniste) ; Oz (force) ; Tamir (sans
bornes) ; Hod (splendeur) ; Barak (l’éclair) ; Tsur (roc)
[…]
En
1911 un grand propriétaire terrien habitant Beyrouth Elias Sursuq, conclut la
vente de ces terres palestiniennes au Fond National Juifs et tel que les
recommandations sionistes d’Herzl les juifs procédèrent à l’éviction des
métayers, qui depuis plusieurs générations cultivaient ces terres. Cet état de
fait se reproduisit si souvent qu’il donna lieu à la première grande révolte
antisioniste d'Al-Fula. Elle fut réprimée par les autorités Ottomanes. Pourtant
Shukri Al-‘Asali prévint les autorités Ottomanes : « les sionistes ont l’intention de
créer un État puissant, car après avoir pris possession de la terre ils
expulseront les habitants soit par la force, soit par l’utilisation des
richesses. »
Le
sionisme est-il à l’origine de la Shoah ?
Ce
que l’on peut dire c’est que depuis les années 1912/13 et tout au long de son
existence, le sionisme a été mené par des tendances indifférentes ou cyniques
vis-à-vis des juifs de la « diaspora ». En prétendant l’antisémitisme
inévitable les leaders sionistes l’instrumentalisent : C'est ainsi que
Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Sioniste Mondial et premier
Président d’Israël déclara au public Berlinois en 1912 : "Chaque
pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas des maux
d’estomac, l'Allemagne a déjà trop de juifs."
« Cette crainte que le sionisme
cherche à instrumentaliser, ses recherches d’accointances contre nature,
sont-elles, oui ou non, à l’origine de la Shoah ?
Instrumentalisations de l'antisémitisme dont le sionisme est, dans les faits,
le seul bénéficiaire »
En 1914 la population Palestinienne est estimé à 720.000 habitants
dont 60.000 juifs, représentant (8%) de la populations totale.
Le
mouvement sioniste qui avait stagné pendant dix ans voit dans la guerre 1914 –
1918 l’opportunité de rechercher d’appuis à sa cause. Il s’agissait de bien
choisir le bon camp !
Dès
1915 l’empire Ottoman choisit le parti de l’Allemagne contre les alliés,
Français, Anglais et Italiens. Sous les recommandations de Londres, les
envoyés du Sultan ottoman à la Mecque, le chérif Hussein ainsi que ses
deux fils Fayçal et Abdallah, prennent la tête de la « révolte
arabe » contre le pouvoir ottoman. En échange l’Angleterre engage des
négociations avec le chérif Hussein ainsi qu’avec son rival, le Wahhabite Ibn
Séoud, en vue de la création d’un grand royaume arabe indépendant. Dès
1915 une correspondance s’engage entre eux et Londres qui se conclut à partir
de 1916 par la reconnaissance : « l’Indépendance des Arabes dans les
régions situées dans le cadre des ambitions du chérif Hussein de la
Mecque ». En même temps un accord semblable est conclu avec Ibn
Séoud.
Les
français, se retournent vers les Anglais, leur allié dans l’Entente cordiale,
pour réclamer leur part de « gâteau ». Il en résulta les accords de
Sykes-Picot en vertu desquels l’Angleterre et la France se partagèrent le
Proche-Orient.
Dès
1917 le lobbying menée par le président du Congrès Juif Mondial Chaïm
Weizmann, arrive à ses fins. Lord Balfour, -lui qui n’avait encore jamais
mis les pieds en Palestine- secrétaire du Foreign-Office écrit une lettre à
Lord Rothschild du Comité politique de l’organisation sioniste lui
annonçant que : « le
gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en
Palestine d’un Foyer national pour le peuple juif ».
On peut, effectivement disserter sur la signification du
mot "COMPLOT", définition du dictionnaire : "arrangement
entre deux ou un groupe de personnes, visant à nuire a une autre
personne, groupe de personnes ou a une entité".
La déclaration Balfour, est un exemple de
complot. En effet, ni l'Angleterre, ni l’organisation sioniste mondiale, deux
entités privés, n'étaient autorisées à disposer de la Palestine. Et d'un point
de vue de Droit International, cette décision est de-facto, nulle et non
avenue. Un des principes fondateurs des Droits de l'Homme est : "Le
droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".
Entre 1920 et 1921. Les aspirations arabes sont systématiquement bafouées. La conférence
de San Rémo de 1920 instaure dans différentes régions du Proche Orient
des « mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination.
La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué par la
Société des Nations, au mépris de l’article 22 qui fait obligation au Mandat
d’obtenir l’accord de la population palestinienne… (Juifs, Musulmans,
Chrétiens)
La
Société des Nation (SDN) attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du
mandat stipule « qu’une Agence juive appropriée serait reconnue
comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine ses
conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres
ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la
population … L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les
dispositions de cet article ont permis à l’Agence juive d’être un Etat dans
l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du
pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son
service de renseignements.
De
plus d’après A. Koestler "tous les
fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles,
l’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah,
noyau de la future armée israélienne". Le premier Haut
commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du
gouvernement britannique, est Juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’agence
Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration
mandante.
La SDN attribua le Mandat à l’Angleterre avec obligation d’y
inclure les populations dans le processus devant les mener à
l’autodétermination. Comment se fait-il que cet article ne fût respecté
par l’ONU ? Comment se fait-il que le Mandat britannique ayant pris un
engagement avec la SDN s’en trouvé dispensé avec L’ONU ?
L'article
22 de la Société des Nations, inclus dans la Conférence de San Remo stipulait :
"que les habitants de la Palestine devaient être consulté pour toute
décision les concernant ".
Et nous constatons, une nouvelle fois, la caractère
illicite de la décision prise par la Société des Nations, l'ONU plus tard,
qui sous l'influence du Lobby juif passa outre l'article 22 et du statut
du Mandat international que devait avoir la Palestine. Il faut reconnaître que
les seuls intérêts d’une politique Étrangère Hégémonique ou Coloniale ne suffit
pas à expliquer un manquement aussi flagrant aux droits des
peuples.
C’est ainsi qu’en un temps réduit (deux ans) une
terre que l’Angleterre n’avait pas encore occupée, à savoir la Palestine, à été
promise à trois destinataires différents : le chérif Hussein, le mouvement
sioniste, et pour finir l’Empire britannique. Naturellement il serait Inutile
de remarquer que la seul vœux qui n’a pas été exhaussé effectivement est celui
qui incluait la Palestine dans un grand royaume arabe qu’il soit gouverné par
les Hachémites (chérif Hussein) ou par les Wahhabites (Ibn Séoud).
DECLARATION
BALFOUR :
« Le
gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine
d’un Foyer national pour le peuple Juif, et emploiera tous ces efforts
pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que
rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits
civils et religieux des collectivités non juives existant
en Palestine, ni aux droits et au Statut politique dont les
juifs jouissent dans tout autre pays. »
Dans cette déclaration il y a plusieurs affirmations
qui ont été bafouées sans autre état
d'âme.
- Nul ne peut disposer de ce qui ne vous appartiens pas, pourtant la reine d'Angleterre par l'intermédiaire de lord Balfour et l'organisation sioniste mondiale, par l’intermédiaire de lord Rothschild, disposèrent d'une terre qui ne lui appartenait pas. Dans ces conditions les accords conclus avec l'organisation sioniste mondiale, ne peuvent être considérés comme légaux, comme le voudrait le sionisme, mais peuvent être nommés, sans état d'âme : COMPLOT.
- L’ONU en 1947, s’est autorisé a disposer d’un Peuple, reniant de fait un des principes fondateurs des "Droits de l'Homme" qui est celui : des Peuples a disposer d'eux-mêmes. La résolution 181, sur la partition de la Palestine, votée par l'ONU en novembre 1947 à été entaché du chantage des USA sur les pays du tiers monde.
- Dans les affaires concernant la Palestine l'honnêteté a toujours fait défaut. Et si pour un homme honnête : gager sa parole c’est s’engager à la respecter. Pour les hommes qui ont favorisé le sionisme : gager sa parole était/est un moyen d’arriver à ses fins. Après, cela ne les concerne plus. C'est malheureusement le principal enseignements que nus pouvons tirer des pourparlers de "paix" entre israéliens/américains et palestiniens.
- Théodore Herzl et le sionisme réclamaient un : « Foyer national juif» en réalité, un euphémisme pour « État juif ». Rien pour les « collectivités non juives » 90% de la population de l’époque. Israël est largement un produit du colonialisme anglais.
- Contrairement à ce que stipulait la déclaration Balfour. Les droits civils des populations non juives n’ont cessée d’être niés, en même temps les juifs jouissent dans les États d'où ils sont les ressortissants, du même statut politique que tout autre citoyen. En Palestine le droit des non juifs est nié avec l'accord implicite de l'Occident.
Le
sionisme fait référence a la Shoah annihiler tout argument contre
Israël et lui faire perdre de sa consistance, que l’on le veuille
ou non, le sionisme parfaitement conscient de cet état de fait s'en
sert pour sa cause. Et en agitant l’épouvantail de l'antisémitisme les
juifs les plus radicaux, les plus extrémistes, les plus religieux et les
plus pusillanimes adopteront l'idéologie sioniste, pensant, sans
doute, comme étant la solution. Le soutient de ces juifs, au centre même de nos
démocraties obtiendront l’impunité dont jouit Israël.
Le seul article de la Déclaration Balfour qui à été
respecté à été celui qui voulait que les Juifs jouissent des mêmes droits et
statuts politique dans tout autre pays, alors même que les droits, au demeurant
légitimes, sont d'ipso-facto, niées aux Palestiniens.
L’Occident, l'ONU à fait preuve de la plus grande
prévarication, pour ne pas dire, de la plus
grande complicité criminelle, en permettant aux juif expatriés en
Palestine de priver le peuple autochtone de ses droits civils
et humanitaires les plus élémentaires.
Pour revenir à cette exigence, elle s’explique
parfaitement aujourd’hui. En effet ; si les juifs n'avaient pas gardé
leurs droits civils et leurs statuts politique, le sionisme aurait échoué
lamentablement. En effet, nous avons fait confiance et avons voté pour des
hommes, sans chercher de quelle était leur ethnie d'origine, les plaçant au
centre même des décisions, qui avec tous ceux qui corrompus par le sionisme,
juifs ou non, ont accordé à Israël l’impunité qui est
la sienne encore aujourd'hui et obtiennent des
alliances politico-militaires sans lesquelles la vrai visage d'Israël
serait celui d'un Etat hégémonique, colonisateur, va-t-en-guerre, en marge des
instances internationales, auxquelles, d’ailleurs, il ne s'est jamais
soumis.
Humainement parlant : "un juif vaudrait mieux qu'un
palestinien ?" Quel être serait suffisamment déloyal pour dénoncer les
crimes palestiniens et absoudre les crimes israéliens ? C'est pourtant, par
cette manière de voir que la propagande sioniste se répand à
travers le monde... C’est une question d'influence, de moyens, mais
surtout le manque de courage des uns, la cupidité des autres, qui le permet.
En
1919 le représentant du Président américain Woodrow Wilson devait mener
une enquête sur le souhait de la population palestinienne, la commission
« King-Crane » conclut contre la colonisation juive de la
Palestine.
Mais à peine ses conclusions publiées, les États
s’entendent pour n’en tenir aucun compte :
« … Si le principe de la commission
King-Crane doit commander, et si les souhaits de la population palestinienne
doivent décider de ce qui doit être fait en Palestine, alors il faut se
souvenir que la population non-juive, les 9/10 de la population totale, est
absolument contre tout le programme sioniste. Les tableaux montrent que c’est
le point sur lequel la population de Palestine est la plus unanime. Soumettre
un peuple qui pense ainsi à une immigration illimitée et à une pression continue,
financière et sociale, pour abandonner ses terres, serait une violation
grossière des principes cités plus haut, et des droits des peuples à disposer
d’eux-mêmes, même si c’est présenté sous une forme légale » (…)
« Aucun officier britannique consulté par ces commissionnaires ne croyait
que le programme sioniste pourrait être conduit sans la force des armes. Les
officiers pensaient en général qu’il faudrait au moins 50.000 soldats rien que
pour commencer le programme. » - Constitution
et Rapport de la Commission King-Crane :
La
contradiction entre l’autodétermination, sensus-stricto, et la politique des Alliés
est encore plus flagrante dans le cas de la nation indépendante de Palestine
que pour la nation indépendante de Syrie. Parce qu’en Palestine, nous avons,
même pas l’intention de faire semblant de consulter les vœux des
habitants actuels du pays, même si la commission américaine [King-Crane] a fait
semblant de demander ce qu’ils sont. Les quatre grandes puissances sont
engagées pour le sionisme…
Lord Balfour,
dans un mémorandum privé 11 août 1919 affirme : « Qu’en ce qui concerne la Palestine ; Les
puissances n’ont annoncé aucun fait qui ne soit faux, de l’avis général, ni
aucune déclaration politique qu’au moins à la lettre, elles n’aient pas voulu
toujours violer. »
(Le lobbying exercé par le sionisme, peut, sans
peur de se tromper, être qualifié de COMPLOT.)
Définition
du mot complot : « plan concerte en vue de nuire à une
personne, à une institution.)
En 1920 les
juifs représentent 10% de la population palestinienne.
Les aspirations
de la population palestinienne sont systématiquement bafouées. La
concussion de l’occident va bien plus loin et là la conférence de San Rémo
(1920) qui instaure dans différentes régions du Proche-Orient des
« Mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination.
La
« déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la
Société des Nations, au mépris de l’article 22 de la Société des nations
(SDN) qui oblige le Mandat à consulter les populations palestiniennes (Juifs,
Chrétiens et Musulmans) et à obtenir leur accord, pour toute décision
les concernant.
En incluant la Déclaration Balfour dans les termes du
"Mandat" à la "Conférence de San Remo", les vainqueurs de
l'Empire Ottoman (Occident) commettent là, leur première prévarication, le non
respect de l'article 22, leur deuxième. L'histoire du sionisme est jalonné, par
leur capacité de corruption, de manquements aux principes fondateurs de la :
démocratie ; des droits de l'homme ; du droit international ; des droits
humains les plus élémentaires. Comment se fait-il que l'on soit parvenu à
éradiquer le nazisme et que nous n'arrivons pas à stopper le sionisme dans ces
visées criminelles ? Ne confondons pas, S.V.P., les crimes commis à l'encontre
des Juifs, avec ceux, qui au nom du sionisme, commettent des Juifs en Palestine.
"Plus jamais ça", de nobles paroles écrites en lettres
d'or au Mémorial de Yad Vashem. Mais comment ces
êtres réclamant justice peuvent-ils commettre les mêmes crimes envers
d'innocents ? Devons-nous comprendre que "plus jamais ça"
ne concerne pas toutes les victimes d'injustice, mais
une fois de plus un passe-droit par lequel les juifs pro sionistes, voudraient
absoudre leurs rapines ?
La Sociétés des Nations attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule « qu’une Agence juive approprié serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine (*) ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif Et aux intérêts de la population … [(*) Comment peut-on admettre qu’une population minoritaire obtienne, entant que telle, de si grandes prérogatives, sans un lobbying approprié ? Car c’est bien entant que juifs que les avantages que procure cette agence vont être utilisées. Il est aisé d’imaginer ce qui va découler de cette décision.] Indépendamment de toute logique, de tous sens démocratique l’organisation sioniste mondiale sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les
dispositions de cet article ont permis à l’Agence Juive d’être un
Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de
l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses
écoles et son service de renseignements. De plus, d’après A Koestler
« Tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs
bénévoles. L’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la
Haganah, noyaux de la future armée israélienne [qui a permis le Nettoyage
Ethnique]. Ainsi un territoire où la SDN donna Mandat a l’empire britannique
comme puissance coloniale régionale, une communauté normalement sous son
autorité possède une « armée » indépendante !! Le
premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de
l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc
aisé d’imaginer que l’Agence Juive se nourrissait quotidiennement de la
complicité de l’administration mandataire.
Les
Palestiniens, peuple foncièrement pacifiste, n'a pu rester insensible face à
la prévarication des politiques face au sionisme et aux complots qui se
tramaient à leur encontre. C’est incontestable, les juifs les y ont
poussé les palestiniens à tenter de se défendre contre le sionisme
et les juifs d’abord, contre les israéliens ensuite.
Que le sionisme engendre l’antisémitisme semble être une
vérité incontournable, une déduction parfaitement vérifiable aujourd'hui, même
s’il n’est la seule raison.
Dès
1923 la Colonisation s’accélère, et la population Arabe n’est dupe des
assurances que lui donnent la majorité des sionistes socialisants
« modérés ».
Vladimir Jabotonsky,
ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu aux cotes des Anglais
contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le mouvement
« révisionniste » d’inspiration fasciste. Vladimir
Jabotonsky dit tout haut son aspiration à un sionisme violent comme seul moyen
de parvenir à l’État Juif. Militairement, le « révisionnisme »
sera incorporé dans l’armée israélienne dans les années 40.
Politiquement, il fondera les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le
Likoud (ancien parti d’Ariel Sharon un criminel de guerre, dont il fut un des
principaux dirigeants). Avant la création d’Israël en 1948, le sionisme
religieux reste très minoritaire, les religieux étant alors en général
fermement opposées au sionisme.
Vladimir
Jabotonsky est favorable a l'utilisation de la manière forte estimant que
la colonisation même la plus restreinte doit être menée, y compris avec la
défiance de la population native. Cette colonisation doit se faire sous la
protection de forces juives indépendante de la population locale, un mur de fer
infranchissable pour la population indigène. Voici, in toto, notre
politique pour les arabes. Il affirmait aussi : « En premier
lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue est immoral, je réponds :
C’est faux ; soit le sionisme est moral et juste, soit il est
immoral et injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû résoudre avant
de devenir sionistes. En fait nous avons résolu cette question, et par
l’affirmative. Nous prétendons que le sionisme est moral et juste. Et comme
c’est moral et juste, la justice doit être rendue. Peu importe que Joseph ou
Simon ou Ivan ou Ahmed soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre moralité.
En
1925 la population juive monte à 17% de la population de la Palestine.
Immanquablement,
ce qui devait arriver arriva et 1929 se solde par la première grande révolte
arabe contre les juifs. Elle est déclenchée par une raison futile, une
modification de l’accès des Juifs au Mur des Lamentations, mais elle traduit
l’exaspération palestinienne. Les émeutes se propagent à toute la Palestine,
faisant près de 250 morts, 130 Juifs 115 Arabes, ces derniers, pour la plupart,
du fait des britanniques.
Une
question reste posée : "Comment une minorité d’immigrées peut ainsi
imposer sa volonté au peuple autochtone ?"
Les
conclusions de la commission Shaw,
du rapport Hope-Simpson puis du Livre Blanc britannique qui suivent, et qui
mettent l’accent sur les méfaits de la colonisation, sont enterrées sans autre
forme de procès par les Britanniques dès 1931 à la suite du tôlée sioniste. Qui
naturellement récusaient -comme aujourd’hui- toute décision contraire à leurs
intérêts.
Walid
Khalidi dans la Revue d’études palestiniennes n°28 citant la commission
Shaw : « Les Arabes en sont venus à
voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens
d’existence mais, en puissance, le tyran à venir ».
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