jeudi 16 août 2012

Palestine/Israël [Chronologie du conflit I ]


-Chronologie du conflit du Proche-Orient 
  
Rares sont, les journaliste ou personnalités politiques qui ont une vue honnête de ce conflit. Principalement en France et plus largement en Occident. Personnalités qui se disent journalistes parce qu'ils possèdent une carte de presse. Hommes politiques cupides sans état de conscience, qui servent une idéologie au lieu de la charge qu'ils ont choisie.   La question que nous devons-nous poser est : pour qui "travaillent-ils, pourquoi   nos médias sont ainsi phagocytés ?  Pensez-vous un seul instant que l'on pourrait nous "vendre" une globalisation asservissante, si nos journalistes étaient des journalistes de légende, si nous élisions des hommes politiques honnêtes ? Pensez-vous qu'Israël pourrait commettre tant de crimes au prétexte que ses victimes résistent à sa politique hégémonique, si les médias étaient libres, si les politiques étaient loyaux ?  

La Palestine faisait partie de l’empire Ottoman, vers 1890, à cette époque elle comptait environs 300.000 habitants, musulmans, chrétiens ou juifs. Les juifs présents depuis longtemps dans ce pays représentent 5% de la population. La Palestine vit une vie paisible. Mais l’empire Ottoman,  envié par l’Europe  est depuis longtemps l’objet de toutes les convoitises occidentales… c’est en fait peu de temps après que Théodore Herzl publie le pamphlet « L’Etat des Juifs » en 1896. C’est en 1897 que le premier congrès se réunit à Bâle le 29 août 1897  qui donna naissance à l’Organisation sioniste mondiale  Herzl conclut ce premier congrès en déclarant : « Si je devais résumer les congrès de Bâle en un mot – ce que je me garderais bien de faire publiquement – ce serait ceci : à Bâle j’ai fondé l’Etat Juif… Si je le disais à haute voix aujourd’hui, on me rirait universellement au nez. Peut-être dans cinq ans et certainement dans cinquante, tout le monde le saura. »
- Mais comme le préconisait Herzl dans son manifeste, il fallait chercher des alliances avec les puissants. La chose ne fut pas aussi facile que de le dire. Par exemple lorsque en 1898 Herzl rencontre l’empereur d’Allemagne Guillaume II, il n’obtient pas son soutien pour la création de colonies juives en Palestine et cela même après lui avoir écrit avec emphase sur l’admiration des juifs pour l’Allemagne et sa culture.
« Notre mouvement doit se battre amèrement avec les partis révolutionnaires qui voient en lui à juste titre un adversaire. Nous avons besoin d’un encouragement, même si celui-ci doit être gardé secret. Je place tous mes espoirs dans le Kaiser, qui regarde au-delà des mers, dans une vision aussi vaste que le monde »     Herzl.
Jusqu’en 1899 toutes les communautés vivaient en harmonie en Palestine. Le maire de Jérusalem Yusuf Zia al-Khalidi (ancien député arabe au parlement turc), quand il eut connaissance du congrès de Bâle, abjure le Grand Rabbin de Paris Zodok Hhan de : « au nom de Dieu, de laisser la Palestine en paix », et précise : « …Tous ce qui me connaissent savent bien que je ne fais aucune distinction entre Juifs, Chrétiens et Musulmans… Nous avons vraiment le même père. Politiquement d’ailleurs, Juifs et Arabes feront bien de se soutenir pour pouvoir résister aux envahissements des autres races… C’est donc une pure folie de la part du Dr. Herzl que j’estime comme homme et comme écrivain de talent, de s’imaginer que même s’il est possible d’obtenir le consentement de S.M. le Sultan, ils arriveraient un jour à s’emparer de la Palestine… » 
Théodore Herzl arrive à Constantinople (Istanbul) en 1901 et demande au Sultan Abdoul Hamid l’établissement d’une Association Judéo-Ottomane de colonisation de la Palestine en échange de la liquidation de la dette ottomane. (comment un dignitaire de l'empire Austro-hongrois, peut-il liquider la dette d'un empire ?)  L’article 3 du projet de charte aurait accordé aux Juifs le droit de déporter la population native. Le Sultan accepte une installation en Mésopotamie, mais refuse tout nouveau problème national en Palestine.
La même année est crée un outil essentiel du sionisme, le Fond National Juif  (FNJ / KKL.) C’est un fond d’achat des terres et de colonisation qui stipule que toute acquisition est une propriété inaliénable du peuple juif.
- La réalité n’est pas tout à fait cela-là, très peu de terres on été achetées aux palestiniens. La règle était l'appropriation de terres par le fait accompli, ou la spoliation pure et simple, surtout à partir de novembre 1947. Mais le plus dramatique c’est que ce principe érige la colonisation en processus irréversible.   
Un slogan perfide circulait en Europe concernant la Palestine : «  une terre sans peuple, attendant un peuple sans terre ». La formule sera resservie sur tous les tons par la propagande sioniste…  Et je me souviens d’avoir lu qu’en 1903 eu lieu la deuxième Aliyah (vague d’immigration juive).  Principalement d’origine russe, vouée à la cause sioniste, se traduira de manière durable et jusqu'à aujourd’hui par l’endoctrinement des immigrants, la conquête territoriale et par l’exclusion de la main d’œuvre palestinienne.  Les immigrées d’origine de russe d’aujourd’hui profondément sionistes  grossissent les rangs de ces israéliens d’extrême droite certains d’entre eux, des néo nazis !  
   
Entre les 8 et 13 août 1903 Herzl rencontre le ministre de l’intérieur russe von Plehve, qui a organisé les pogroms antisémites contre sa propre population juive de Kichinev trois mois auparavant. Les entretiens débouchèrent sur l’accord suivant : « les sionistes influenceraient contre les socialistes révolutionnaires et intellectuels russes d’origine juive, en échange  la Russie des Tzars ferait pression sur les Turcs pour autoriser la colonisation en Palestine. Sans succès… »  

La première force paramilitaire juive fut créée par les colons en 1907, l’Hashomer (Le Gardien). Nombreux sont ceux qui adoptent de nouveau noms combatifs : Yariv (antagoniste) ; Oz  (force) ; Tamir (sans bornes) ; Hod (splendeur) ; Barak (l’éclair) ; Tsur (roc) […]
 En 1911 un grand propriétaire terrien habitant Beyrouth Elias Sursuq, conclut la vente de ces terres palestiniennes au Fond National Juifs et tel que les recommandations sionistes d’Herzl les juifs procédèrent à l’éviction des métayers, qui depuis plusieurs générations cultivaient ces terres. Cet état de fait se reproduisit si souvent qu’il donna lieu à la première grande révolte antisioniste d'Al-Fula. Elle fut réprimée par les autorités Ottomanes. Pourtant Shukri Al-‘Asali prévint les autorités Ottomanes : « les sionistes ont l’intention de créer un État puissant, car après avoir pris possession de la terre ils expulseront les habitants soit par la force, soit par l’utilisation des richesses. »

Le sionisme est-il à l’origine de la Shoah ?
Ce que l’on peut dire c’est que depuis les années 1912/13 et tout au long de son existence, le sionisme a été mené par des tendances indifférentes ou cyniques vis-à-vis des juifs de la « diaspora ». En prétendant l’antisémitisme inévitable les leaders sionistes  l’instrumentalisent : C'est ainsi que Chaïm Weizmann, futur président du Congrès Sioniste Mondial et premier Président d’Israël déclara au public Berlinois en 1912 : "Chaque pays ne peut absorber qu’un nombre limité de Juifs, s’il ne veut pas des maux d’estomac, l'Allemagne a déjà trop de juifs.

« Cette crainte que le sionisme cherche à instrumentaliser, ses recherches d’accointances contre nature,  sont-elles,  oui ou non, à l’origine de la Shoah ? Instrumentalisations de l'antisémitisme dont le sionisme est, dans les faits, le seul bénéficiaire » 

En 1914 la population Palestinienne est estimé à 720.000 habitants dont 60.000 juifs, représentant  (8%) de la populations totale. 
Le mouvement sioniste qui avait stagné pendant dix ans voit dans la guerre 1914 – 1918 l’opportunité de rechercher d’appuis à sa cause. Il s’agissait de bien choisir le bon camp ! 
Dès 1915 l’empire Ottoman choisit le parti de l’Allemagne  contre les alliés, Français, Anglais et Italiens. Sous les recommandations  de Londres, les envoyés du Sultan  ottoman à la Mecque, le chérif Hussein ainsi que ses deux fils Fayçal et Abdallah, prennent la tête de la « révolte arabe » contre le pouvoir ottoman. En échange l’Angleterre engage des négociations avec le chérif Hussein ainsi qu’avec son rival, le Wahhabite Ibn Séoud, en vue de la création d’un grand royaume arabe indépendant.  Dès 1915 une correspondance s’engage entre eux et Londres qui se conclut à partir de 1916 par la reconnaissance : « l’Indépendance des Arabes dans les régions situées dans le cadre des ambitions du chérif Hussein de la Mecque ».  En même temps un accord semblable est conclu avec Ibn Séoud.
Les français, se retournent vers les Anglais, leur allié dans l’Entente cordiale, pour réclamer leur part de « gâteau ». Il en résulta les accords de Sykes-Picot en vertu desquels l’Angleterre et la France se partagèrent le Proche-Orient.
Dès 1917 le lobbying menée par le président du Congrès Juif Mondial  Chaïm Weizmann, arrive à ses fins. Lord Balfour, -lui qui n’avait encore jamais mis les pieds en Palestine- secrétaire du Foreign-Office écrit une lettre à Lord Rothschild du Comité politique de l’organisation sioniste lui annonçant que : « le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine  d’un Foyer national pour le peuple juif »

On peut, effectivement disserter sur la signification du mot "COMPLOT", définition du dictionnaire : "arrangement entre deux ou un groupe de  personnes, visant à nuire a une autre personne, groupe de personnes  ou a une entité"
La déclaration Balfour, est un exemple de complot. En effet, ni l'Angleterre, ni l’organisation sioniste mondiale, deux entités privés, n'étaient autorisées à disposer de la Palestine. Et d'un point de vue de Droit International, cette décision est de-facto, nulle et non avenue. Un des principes fondateurs des Droits de l'Homme est : "Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".  


Entre 1920 et 1921.  Les aspirations arabes sont systématiquement bafouées. La conférence de San Rémo de 1920 instaure dans différentes régions  du Proche Orient des « mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué par la Société des Nations, au mépris de l’article 22 qui fait obligation au Mandat d’obtenir l’accord de la population palestinienne… (Juifs, Musulmans, Chrétiens)
La Société des Nation (SDN) attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule  « qu’une Agence juive appropriée serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la population … L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence » !
Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements.
De plus d’après A. Koestler "tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles, l’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyau de la future armée israélienne".  Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est Juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’agence Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandante. 

La SDN attribua le Mandat à l’Angleterre avec obligation d’y inclure les populations dans le processus devant les mener à l’autodétermination.  Comment se fait-il que cet article ne fût respecté par l’ONU ? Comment se fait-il que le Mandat britannique ayant pris un engagement avec la SDN s’en trouvé dispensé avec L’ONU ?   
 L'article 22 de la Société des Nations, inclus dans la Conférence de San Remo stipulait : "que les habitants de la Palestine devaient être consulté pour toute décision les concernant ".
Et nous constatons, une nouvelle fois, la caractère illicite de la décision prise par la Société des Nations, l'ONU plus tard,  qui sous l'influence du Lobby juif passa outre l'article 22 et du statut du Mandat international que devait avoir la Palestine. Il faut reconnaître que les seuls intérêts d’une politique Étrangère Hégémonique ou Coloniale ne suffit pas  à expliquer un manquement aussi flagrant aux droits des peuples.  
C’est ainsi qu’en un temps réduit (deux ans) une terre que l’Angleterre n’avait pas encore occupée, à savoir la Palestine, à été promise à trois destinataires différents : le chérif Hussein, le mouvement sioniste, et pour finir l’Empire britannique. Naturellement il serait Inutile de remarquer que la seul vœux  qui n’a pas été exhaussé effectivement est celui qui incluait la Palestine dans un grand royaume arabe qu’il soit gouverné par les Hachémites (chérif Hussein) ou par les Wahhabites (Ibn Séoud). 


DECLARATION  BALFOUR :
« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer national pour le peuple Juif, et emploiera tous ces efforts  pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au Statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. »


Dans cette déclaration il y a plusieurs affirmations
qui ont été bafouées sans autre état d'âme.
  • Nul ne peut disposer de ce qui ne vous appartiens pas, pourtant la reine d'Angleterre par l'intermédiaire de lord Balfour et l'organisation sioniste mondiale, par l’intermédiaire de lord Rothschild,  disposèrent d'une terre qui ne lui appartenait pas. Dans ces conditions les accords conclus avec l'organisation sioniste mondiale, ne peuvent être considérés comme légaux, comme le voudrait le sionisme, mais peuvent  être  nommés, sans état d'âme : COMPLOT.  
  • L’ONU en 1947, s’est autorisé a disposer d’un Peuple, reniant de fait un des principes fondateurs des "Droits de l'Homme" qui est celui : des Peuples a disposer d'eux-mêmes. La résolution 181, sur la partition de la Palestine, votée par l'ONU en novembre 1947 à été entaché du chantage des USA sur les pays du tiers monde.
  • Dans les affaires concernant la Palestine l'honnêteté a toujours fait défaut. Et si pour un homme honnête : gager sa parole c’est s’engager à la respecter. Pour les hommes qui ont favorisé le sionisme : gager sa parole était/est un moyen d’arriver à ses fins. Après, cela ne les concerne plus. C'est malheureusement le principal enseignements que nus pouvons tirer des pourparlers de "paix" entre israéliens/américains  et palestiniens.
  • Théodore Herzl et le sionisme  réclamaient un : « Foyer national juif» en réalité, un euphémisme pour « État juif ». Rien pour les « collectivités non juives » 90% de la population de l’époque. Israël est largement un produit du colonialisme anglais.  
  • Contrairement à ce que stipulait la déclaration Balfour. Les droits civils des populations non juives n’ont cessée d’être niés, en même temps les juifs  jouissent dans les États d'où ils sont les ressortissants, du même statut politique que tout autre citoyen. En Palestine le droit des non juifs est nié avec l'accord implicite de l'Occident. 

Le sionisme fait référence a la Shoah annihiler tout argument contre Israël et lui faire perdre  de sa consistance, que l’on le veuille ou non, le sionisme parfaitement conscient de cet état de fait s'en sert pour sa cause. Et en agitant l’épouvantail de l'antisémitisme les juifs les plus radicaux, les plus extrémistes, les plus religieux et les plus pusillanimes adopteront l'idéologie sioniste, pensant, sans doute, comme étant la solution. Le soutient de ces juifs, au centre même de nos démocraties obtiendront l’impunité dont jouit Israël.   
Le seul article de la Déclaration Balfour qui à été respecté à été celui qui voulait que les Juifs jouissent des mêmes droits et statuts politique dans tout autre pays, alors même que les droits, au demeurant légitimes, sont d'ipso-facto, niées aux Palestiniens. 
L’Occident, l'ONU à fait preuve de la plus grande prévarication, pour ne pas dire, de la plus grande complicité criminelle, en permettant aux juif expatriés en Palestine de priver le peuple  autochtone de ses droits civils et humanitaires les plus élémentaires. 
Pour revenir à cette exigence, elle s’explique parfaitement aujourd’hui. En effet ; si les juifs n'avaient pas gardé leurs droits civils et leurs statuts politique, le sionisme aurait échoué lamentablement. En effet, nous avons fait confiance et avons voté pour des hommes, sans chercher de quelle était leur ethnie d'origine, les plaçant au centre même des décisions, qui avec tous ceux qui corrompus par le sionisme, juifs ou non,  ont accordé à Israël l’impunité qui est la sienne encore aujourd'hui et obtiennent des alliances politico-militaires sans lesquelles la vrai visage d'Israël serait celui d'un Etat hégémonique, colonisateur, va-t-en-guerre, en marge des instances internationales, auxquelles, d’ailleurs, il ne s'est jamais soumis.  

Humainement parlant : "un juif vaudrait mieux qu'un palestinien ?" Quel être serait suffisamment déloyal pour dénoncer les crimes palestiniens et absoudre les crimes israéliens ? C'est pourtant, par cette manière de voir  que la propagande sioniste se répand à travers le monde... C’est  une question d'influence, de moyens, mais surtout le manque de courage des uns, la cupidité des autres, qui le permet. 

En 1919 le représentant du  Président américain Woodrow Wilson devait mener une enquête sur le souhait de la population palestinienne, la commission « King-Crane »  conclut contre la colonisation juive de la Palestine.
Mais à peine ses conclusions publiées, les États s’entendent pour n’en tenir aucun compte :
 « … Si le principe de la commission King-Crane doit commander, et si les souhaits de la population palestinienne doivent décider de ce qui  doit être fait en Palestine, alors il faut se souvenir que la population non-juive, les 9/10 de la population totale, est absolument contre tout le programme sioniste. Les tableaux montrent que c’est le point sur lequel la population de Palestine est la plus unanime. Soumettre un peuple qui pense ainsi à une immigration illimitée et à une pression continue, financière et sociale, pour abandonner ses terres, serait une violation grossière des principes cités plus haut, et des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, même si c’est présenté sous une forme légale » (…) « Aucun officier britannique consulté par ces commissionnaires ne croyait que le programme sioniste pourrait être conduit sans la force des armes. Les officiers pensaient en général qu’il faudrait au moins 50.000 soldats rien que pour commencer le programme. »  - Constitution et  Rapport de la Commission King-Crane : 

La contradiction entre l’autodétermination, sensus-stricto, et la politique des Alliés est encore plus flagrante dans le cas de la nation indépendante de Palestine que pour la nation indépendante de Syrie. Parce qu’en Palestine, nous avons, même pas l’intention de faire semblant de consulter les vœux  des habitants actuels du pays, même si la commission américaine [King-Crane] a fait semblant de demander ce qu’ils sont. Les quatre grandes puissances sont engagées pour le sionisme…   

Lord Balfour, dans un mémorandum privé 11 août 1919 affirme : « Qu’en ce qui concerne la Palestine ; Les puissances n’ont annoncé aucun fait qui ne soit faux, de l’avis général, ni aucune déclaration politique qu’au moins à la lettre, elles n’aient pas voulu toujours violer. » 

(Le lobbying exercé par le sionisme, peut, sans peur de se tromper, être qualifié de COMPLOT.)



Définition du mot complot : « plan concerte en vue de nuire à une personne, à une institution.)  

En 1920 les juifs représentent  10%  de la population palestinienne. 

Les aspirations de la population palestinienne sont systématiquement bafouées. La concussion de l’occident va bien plus loin et là la conférence de San Rémo (1920) qui instaure dans différentes régions du Proche-Orient des « Mandats » censées préparer les peuples à l’autodétermination. 
La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat attribué à la Société des Nations, au mépris de l’article 22 de la Société des nations (SDN) qui oblige le Mandat à consulter les populations palestiniennes (Juifs, Chrétiens et Musulmans) et à obtenir leur accord, pour toute décision les concernant. 


En incluant la Déclaration Balfour dans les termes du "Mandat" à la "Conférence de San Remo", les vainqueurs de l'Empire Ottoman (Occident) commettent là, leur première prévarication, le non respect de l'article 22, leur deuxième. L'histoire du sionisme est jalonné, par leur capacité de corruption, de manquements aux principes fondateurs de la : démocratie ; des droits de l'homme ; du droit international ; des droits humains les plus élémentaires. Comment se fait-il que l'on soit parvenu à éradiquer le nazisme et que nous n'arrivons pas à stopper le sionisme dans ces visées criminelles ? Ne confondons pas, S.V.P., les crimes commis à l'encontre des Juifs, avec ceux, qui au nom du sionisme, commettent des Juifs en Palestine.
"Plus jamais ça", de nobles paroles écrites en lettres d'or au Mémorial de Yad Vashem. Mais comment ces êtres réclamant justice peuvent-ils commettre les mêmes crimes envers d'innocents ?  Devons-nous comprendre que "plus jamais ça"
ne concerne pas toutes les victimes d'injustice, mais une fois de plus un passe-droit par lequel les juifs pro sionistes, voudraient absoudre leurs rapines ?

La Sociétés des Nations attribue la Palestine à l’Angleterre. L’article 4 du mandat stipule « qu’une Agence juive approprié serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine (*) ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif Et aux intérêts de la population … [(*) Comment peut-on admettre qu’une population minoritaire obtienne, entant que telle, de si grandes prérogatives, sans un lobbying approprié ? Car c’est bien entant que juifs que les avantages que procure cette agence vont être utilisées. Il est aisé d’imaginer ce qui va découler de cette décision.] Indépendamment de toute logique, de tous sens démocratique l’organisation sioniste mondiale sera  reconnue comme étant cette Agence » !


Les dispositions de cet article ont permis à l’Agence Juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs  juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements. De plus, d’après A Koestler « Tous les fonctionnaires Juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles. L’Agence Juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyaux de la future armée israélienne [qui a permis le Nettoyage Ethnique]. Ainsi un territoire où la SDN donna Mandat a l’empire britannique comme  puissance coloniale régionale, une communauté normalement sous son autorité possède une « armée » indépendante !!     Le premier Haut commissaire du Mandat Herbert Samuel, ancien Ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’Agence Juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandataire.
Les Palestiniens, peuple foncièrement pacifiste, n'a pu rester insensible face à la  prévarication des politiques face au sionisme et aux complots qui se tramaient à leur encontre. C’est incontestable, les juifs les y ont poussé  les palestiniens  à tenter de se défendre contre le sionisme et les juifs d’abord, contre les israéliens ensuite.  

Que le sionisme engendre l’antisémitisme semble être une vérité incontournable, une déduction parfaitement vérifiable aujourd'hui, même s’il n’est la seule raison

Dès 1923 la Colonisation s’accélère, et la population Arabe n’est dupe  des assurances que lui donnent la majorité des sionistes socialisants « modérés ».
Vladimir Jabotonsky, ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu aux cotes des Anglais contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le mouvement « révisionniste »  d’inspiration fasciste.  Vladimir Jabotonsky dit tout haut son aspiration à un sionisme violent comme seul moyen de parvenir à l’État Juif. Militairement, le « révisionnisme »  sera incorporé dans l’armée israélienne dans les années 40.  Politiquement, il fondera les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le Likoud (ancien parti d’Ariel Sharon un criminel de guerre, dont il fut un des principaux dirigeants). Avant la création d’Israël en 1948, le sionisme religieux reste très minoritaire, les religieux étant alors en général fermement opposées au sionisme.
Vladimir Jabotonsky est favorable a l'utilisation de la manière forte estimant que la colonisation même la plus restreinte doit être menée, y compris avec la défiance de la population native. Cette colonisation doit se faire sous la protection de forces juives indépendante de la population locale, un mur de fer infranchissable pour la population indigène. Voici, in toto, notre politique pour les arabes.  Il affirmait aussi : « En premier lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue est immoral, je réponds : C’est faux ; soit le sionisme est moral  et juste, soit il est immoral et injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû résoudre avant de devenir sionistes. En fait nous avons résolu cette question, et par l’affirmative. Nous prétendons que le sionisme est moral et juste. Et comme c’est moral et juste, la justice doit être rendue. Peu importe que Joseph ou Simon ou Ivan ou Ahmed soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre moralité. 

En 1925 la population juive monte à 17% de la population de la Palestine.  

Immanquablement, ce qui devait arriver arriva et 1929 se solde par la première grande révolte arabe contre les juifs. Elle est déclenchée par une raison futile, une modification de l’accès des Juifs au Mur des Lamentations, mais elle traduit l’exaspération palestinienne. Les émeutes se propagent à toute la Palestine, faisant près de 250 morts, 130 Juifs 115 Arabes, ces derniers, pour la plupart, du fait des britanniques.  

Une question reste posée : "Comment une minorité d’immigrées peut ainsi imposer sa volonté au peuple autochtone ?" 

Les conclusions de la commission Shaw, du rapport Hope-Simpson puis du Livre Blanc britannique qui suivent, et qui mettent l’accent sur les méfaits de la colonisation, sont enterrées sans autre forme de procès par les Britanniques dès 1931 à la suite du tôlée sioniste. Qui naturellement récusaient -comme aujourd’hui- toute décision contraire à leurs intérêts.   
Walid Khalidi dans la Revue d’études palestiniennes n°28 citant la commission Shaw : « Les Arabes en sont venus à voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens d’existence mais, en puissance, le tyran à venir ».

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