jeudi 28 mars 2013

Pourquoi l'invasion de l'Irak



Pourquoi l'invasion de l'Irak a été la pire décision de politique étrangère dans l'histoire des États-Unis.

J'étais là-bas. Et "là-bas" pourrait être n'importe quel endroit. Et c'était un endroit où vous deviez y être, si vous vouliez voir de plus près les signes de la fin des temps de l'empire américain. C'était l'endroit où vous deviez y être si vous vouliez voir la folie - oh, oui, c'était de la folie - sans filtrer certains médias complaisants et somnolents, chargés de présenter la politique belliqueuse de Washington, si elle n'est pas sensée, du moins comme suffisamment sensée et grave. J'étais dans le degré zéro de ce qui devait être la pièce maîtresse de la nouvelle "Pax Americana"  dans le Grand Moyen-Orient.

Pour dire les choses sans ambages, l'invasion de l'Irak s'est avéré être une blague. Certainement pas pour les Irakiens et pour les troupes américaines, ce n'était pas non plus une de ces blagues du type ha ha, on a bien rigolé! Et voici la triste vérité de tout: le 20 Mars, bien que nous commémorions le dixième anniversaire de l'invasion au nom de l'enfer, je ne comprends toujours pas bien les choses. Toutefois, dans le cas où vous souhaitez que se reproduise la blague, c'est ainsi: en envahissant l'Irak, les Etats-Unis firent plus pour déstabiliser le Moyen-Orient que nous pouvions l'imaginer à l'époque.
Et nous -et quelques autres- payerons le prix pour un long, long moment.

La folie du Roi Georges, et les pousse au crime, les lobbys juifs américains.
Il est facile d'oublier, la normalité, dans laquelle cette folie était acceptée. En 2009, quand je suis arrivé en l'Irak, nous étions déjà dans le dernier souffle pour sauver quelque chose qui pourrait être considéré comme la pire décision de politique étrangère de l'histoire américaine. C'est alors qu'un fonctionnaire du Département d'Etat chargé de diriger deux équipes de reconstruction dans l'est de l'Irak, je suis entré pour la première fois dans usine de transformation de poulets au milieu de nulle part.
Le plan américain du moment de «reconstruction» du pays se noyait dans les rivières d'argent dépensé bêtement. Comme le point culminant des efforts américains, -au moins une fois le Plan A, (qui postulait que nos troupes d'invasion seraient accueillies comme des libérateurs avec des fleurs et couronnes, se sont écrasées lamentablement) nous sommes parvenus à nous arranger, pour reconstruire rien d'intéressant. Conçu d'abord comme un Plan Marshall pour le Nouveau Siècle Américain, six ans plus tard, avait dégénéré en une véritable farce.

Dans mon acte de fonction, les USA ont dépensé environ 2.200 millions de dollars (*) pour construire  une immense installation perdue dans la "brousse". Ignorant la dure réalité que Irakiens faisaient élevage et la vente de poulets, il ya plus de 2000 ans, les Etats-Unis ont décidé de financer la construction d'une installation centrale de traitement pour que les Irakiens maintiennent l'usine, achètent des poulets locaux, les déplument,  les découpent avec des machines complexes importés de Chicago, emballent les blanc et les ailes dans une pellicule plastique et transportés par camion vers tous les supermarchés locaux. C'était peut-être la chaleur du désert, mais à l'époque cette histoire semblait logique et le plan a été soutenu par l'armée, le Département d'Etat et par la Maison Blanche.
(*) Que les irakiens ont remboursé -puissance dix- avec le pétrole.
Elégante comme idée, au moins pour nous, qui n'a pas tenu compte de quelques petites choses très simples, comme l'habituelle carence en électricité, ou les systèmes logistiques pour amener les poulets à l'installation, ou le capital travail, ou la distribution.  
La conséquence à été,  que dans une reluisante installation de 2.200 millions de dollars rien n'y a été produit, ni poulets ou quoi que ce soit. En utilisant quelques-uns des topiques de l'époque, n'a rien transformé, ne favorisa rien, n'a rien stabilisé ou amélioré la vie d'un seul Irakien. Elle est restée vide, sombre et sans utilité en plein milieu du désert. Nous, comme des poulets, avons caqueté et sans plumes.

Cependant, d'après la folie de l'époque, le simple fait que l'usine n'a rempli aucun de ses véritables objectifs ne signifie pas que le projet n'était pas un succès. En fait, l'usine a été un succès dans les médias américains. Après tout, chaque visite à l'usine de la propagande, mon groupe a fourni l'usine avec des poulets achetés à la hâte, mis en marche les mécanismes et montait un spectacle de cirque à base de poulets et coqs.

Avec l'humour noir de l'époque, baptisé l'usine de poulet Potemkine. Entre une et autre visite des médias et VIP, elle restée dans l'obscurité, pour se réveiller avec le coq si quelque matin apparaissait une équipe de tournage pour une visite. Ainsi, notre usine a été considérée comme un succès. Robert Ford, alors ambassadeur à Bagdad et actuellement ambassadeur de l'ombre en Syrie, a déclaré que la visite de l'endroit était le jour où il s'était le plus réjoui en Irak. Le général Ray Odierno, le chef de toutes les forces américaines en Irak, a invité les blogueurs et leurs suiveurs de venir admirer le légendaire projet. Une partie de la propagande, qui proclamait que «les méthodes enseigner aux irakiens, visant à œuvrer à la prospérité pour eux-mêmes et leur donner la possibilité d'obtenir leur propre stabilité sans compter sur les Américains", est toujours en linge (y compris, en particulier, la charmante image des Etats-Unis se présentant comme le protecteur, est une de mes préférés).

Nous n'étions pas stupides, ne le croyiez pas. En fait, nous nous sentions suffisamment malins et assez intelligents pour apprendre à détourner le regard. L'usine de poulet était à l'origine une histoire drôle, une sorte de blague dont nous connaissions la chute. Hé, nous gaspillons de l'argent, mais les 2.200 millions de dollars étaient une petite somme dans une guerre dont les coûts journaliers dépassaient le Billon de dollars.
Que les irakiens ont remboursé avec le pétrole. Pourquoi pensez-vous que ces va-t-en-guerre engagent les enfants de leurs pays dans des guerres qui finalement, ne les regarde pas ? Comme cela l'avait été après la Première du golfe et la résolution de l'ONU. "Pain contre pétrole" Où tous les gangsters en col blanc des instances internationales, y compris l'ONU, les dirigeants des Etats occidentaux..., se sont enrichis sur le dos de la population irakienne.  Ces êtres souteneurs du sionisme, sans lesquels notre monde aurait un "visage" apaisé.
Vraiment, après tout, quel mal avions-nous fait ?
Les dégâts ont été les suivants: nous avons voulu quitter l'Irak (et l'Afghanistan) stabilisé pour faire progresser nos objectifs. Ce que nous avons fait c'est dépenser notre temps et "notre" argent sur ​​des choses insignifiantes évidemment, tandis que la plupart des Irakiens ne disposaient pas d'accès à l'eau potable, a l'électricité régulière et aux soins sanitaires et l'hospitaliers. Un autre fonctionnaire du Département d'Etat en Irak a écrit dans le résumé hebdomadaire, qu'il m'a envoyé: "Lors l'inauguration de notre projet, nous avons été normalement reçu  avec un sommaire « merci », suivie d'une longue liste de besoins énormes et essentiel tels que l'eau et l'énergie." Comment pourrions-nous être en mesure de stabiliser l'Irak si nous avons agi comme des bouffons. Comme un homme irakien m'a dit: "C'est comme si j'étais nu dans une chambre avec un grand chapeau sur sa tête. Tout le monde s'affaire à mettre des fleurs et des rubans sur le chapeau, mais personne ne semble se rendre compte que je suis nu."
Depuis lors, en 2009, tout cela devrait être évident. Nous ne sommes plus dans le rêve néoconservateur de superpuissance mondiale sans rival, mais attaqués sur ce qui s'était passé. Nous avons une usine de poulet dans le désert que personne ne voulait.

Voyage dans le temps jusqu'en 2003
Les anniversaires sont des moments de réflexion, en partie parce qu'elles sont souvent la seule perspective, capables de reconnaître les moments les plus importants de notre vies. En outre, lors des anniversaires il est difficile de se rappeler ce que c'était vraiment et quand tout a commencé. Au milieu du chaos actuel au Moyen-Orient, il est facile, par exemple, d'oublier comment étaient les choses quand au début de 2003. Il semblait que l'Afghanistan avait été envahi et occupé rapidement et proprement d'une manière que les Soviétiques (les Britanniques, les Grecs de l'Antiquité ...) n'auraient jamais pu rêver. L'Iran était terrifié de voir la puissance de l'armée américaine sur sa frontière orientale, qui sera bientôt serait également déployée a l'ouest, se montrant disposé a négocier. La Syrie était contrôlé par la brutalité stable de Bachar al-Assad et les relations étaient si bonnes que les Etats-Unis l'on mise sur la liste  des suspects terroristes pour tortures dans ses prisons secrètes.

La plupart du reste du Moyen-Orient a été plongé dans un long sommeil avec des dictateurs suffisamment fiables pour maintenir la stabilité. La Libye était une exception, bien que les prévisions disaient, que d'ici peu Mouammar Kadhafi faire une sorte de traiter. (Et il l'à fait). Tout ce qu'il fallait, c'était un coup poignard rapide en Irak pour établir une présence militaire américaine permanente au cœur de la Mésopotamie. Nos futures garnisons sur place pouvaient évidemment surveiller les choses, fournissant le pouvoir d'écraser n'importe quel élément déstabilisateur avenir. Tout cela avait du sens pour néoconservateurs visionnaires des premières années  de Bush. La seule chose que Washington ne pouvait pas imaginer était la suivante: que le principal élément déstabilisateur serait les USA.

En effet, son puissant plan était déjà entrain de se désintégrer lorsqu'on commençait  à rêver. Dans sa frénésie, sans rien d'autre que le respect de leurs propres souhaits, l'équipe Bush a perdu une occasion diplomatique avec l'Iran qui aurait rendu inutile la rodomontade en cours, même quand l'Afghanistan s'est effondré et l'Irak implosé. Dans le cadre de la décomposition, les hommes furieux, dont l'histoire les prit par surprise, le augmentèrent le volume de leur férocités: la torture, les goulags secrets, les dénonciations, les assassinats ciblés par le moyen de drones, les actions extraconstitutionnelles à la maison. Ils se jetaient les offres les plus vils pour tenter de sauver quelque chose, y compris d'ignorer le réseau de A.Q. Khan de prolifération nucléaire pakistanaise en échange d'un court instant-photo avec Condilenza-Rice-Kadhafi de rapprochement en Libye.
A l'intérieur de l'Irak, l'invasion américaine avait décuplé les forces de conflit sectaires entre sunnites et chiites. Ceci, à son tour, créait les conditions d'une guerre pour le pouvoir entre les Etats-Unis et l'Iran, semblable à la guerre par procuration, en plus intense, entre Israël et l'Iran au Liban (qui allait de pair avec un autre événement déstabilisant: l'invasion israélienne 2006, sanctionné par les États-Unis). Rien de tout cela n'est pas encore terminé. Aujourd'hui, en effet, cette guerre pour le pouvoir a rencontré simplement un nouvel amphitryon, la Syrie, avec de multiples puissances utilisant l'aide «aide humanitaire» pour attiser, encore et encore, autour des avatars sunnites et chiites.
L'Iran, faisant osciller les expectatives des néocons, a dépassé la décennie aux Etats-Unis en Irak avec une plus grande puissance économique, avec le commerce avec ses voisins et contourne les sanctions valorisées a environ 5.000 millions de dollars par an, et continuent d'augmenter. Durant cette décennie, les Etats-Unis se sont arrangés pour éliminer un des  contrepoids stratégiques de l'Iran, Saddam Hussein, le substituant par un gouvernement dirigé par Nouri al-Maliki, qui avait été en exil à Téhéran.
Pendant ce temps, la Turquie est aujourd'hui en proie à une guerre ouverte avec les Kurdes du nord de l'Irak. La Turquie est, bien sûr, fait partie de l'OTAN, alors imaginez le gouvernement américain, restant assis, tandis que l'Allemagne bombarde la Pologne. Pour boucler la boucle, le Premier ministre irakien a récemment averti que la victoire des rebelles syriens provoquera une guerre sectaire dans leur propre pays et créera un nouveau havre sûr pour Al-Qaïda qui déstabilisera davantage la région.
Dans le même temps, les USA, l'armée américaine brûle le fragile équilibre financier des guerres en Irak et en Afghanistan et dépourvu de toute autorité morale au Moyen-Orient après Guantanamo et Abu Ghraib, reste les bras croisés alors que l'étincelle régionale appelée "printemps arabe" s'éteint et est substitué par une déstabilisation plus importante dans toute la région. Et même cela n'a pas empêché Washington de poursuivre la dernière version de la guerre (maintenant sans nom) mondiale contre le "terrorisme" aux nouvelles régions, ayant besoin de déstabilisation.

Compte tenu de la facilité avec laquelle le peuple américain paralysé regarde patriotiquement de l'autre coté, alors que nos guerres suivaient leurs trajectoires individuelles vers l'enfer, nos dirigeants ne rechignaient pas à l'idée d'envoyer des Drones américains et des forces spéciales plus loin que jamais, en particulier vers les profondeurs de l'Afrique, créant sur les cendres de l'Irak une version frontalière de la guerre perpétuelle que George Orwell a imaginé dans son roman futuriste de 1984. Et ne doutez pas un seule seconde qu'il y a un chemin direct menant de l'invasion de 2003 et que l'abattoir de poulets à l'endroit dangereux et chaotique qui passe aujourd'hui pour notre monde américain.


Joyeux anniversaire
En ce dixième anniversaire de la guerre en Irak, l'Irak reste le même, où que vous regardiez, c'est un lieu dangereux et instable. Même le souriant Département d'Etat américain conseille voyageurs se rendant en Irak "qu'il subsiste un risque d'enlèvement pour les citoyens américains ... car il ya de nombreux groupes d'insurgés, dont al-Qaïda, qui sont toujours en activité ...» et note que «le guide du Département d'Etat pour les entreprises américaines en Irak sont priés de suivre les consignes pour la protection et la sécurité».
Dans une perspective plus générale, le monde est aussi beaucoup plus dangereux qu'en 2003. En effet, pour le Département d'Etat, qui m'a envoyé en Irak pour je sois témoin des folies de l'empire, le monde est désormais encore plus redoutable. En 2003, à fameuse l'époque “mission accomplie”, seul l'Afghanistan était sur ​​la liste des ambassades étrangères qui étaient considérés comme des “lieux de danger extrême”. Mais très vite, l'Irak et le Pakistan y ont été ajoutés. À l'heure actuelle, le Yémen et la Libye, qui étaient autrefois des postes ennuyeux mais sûr pour les fonctionnaires, sont tombés dans la même catégorie.

Autres endroits qui étaient également considérés comme sûrs pour les diplomates et leurs familles, comme la Syrie et le Mali, ont été évacués et il n'y a plus de présence diplomatique américaine. Même le sommeil Tunisien, qui était autrefois si paisible que le Département d'Etat avait là son école en langue arabe, a réduit ses effectifs et de membres de la famille de diplomates qui y résident. L'Egypte va-et-vient avec des hauts en bas.
Le Mali est un pays au sous-sol riche. L'ingérence de la France au Mali a trois objectifs:
  1. Repousser les insurgés vers le Nord, avec l'espoir qu'ils s'en prennent - à nouveau - à L'Algérie et ses réserves de gaz.
  2. D'y apporter la "sécurité", mais surtout de maintenir en place un pourvoir ami, et tenter de faire main-basse sur les matières premières du pays.
  3. Israël a toujours "crié": - à l'attention de l'intelligentsia la plus fourbe que la terre ait porté -  "que la résistance palestinienne était du terrorisme" et c'est au nom de ce mensonge que des êtres sans état de conscience se prévalent de cette lutte qui ne sert finalement qu'a assoir l'hégémonie occidentale et à justifier les crimes que comment le sionisme en Palestine.     
L'argutie maintenant éculée, de la lutte contre le terrorisme, - que l'occident a financé et armé - est une manipulation de plus de la part des dirigeants supranationaux qui sous des prétextes apocryphes et à l'aune du néocolonialisme voudraient reprendre la "main" de la gestion des matières premières en Afrique.
Les dirigeants iraniens regardent attentivement comment la version impériale US en Irak s'est effondrée, concluant que Washington était un tigre de papier, se retirent des offres initiales de négocier les questions controversées et au lieu (au moins pour un temps), redoublent d'efforts pour obtenir la capacité nucléaire, aidé par les travaux précédents du même réseau d'AQ Khan. La Corée du Nord, un autre bénéficiaire de A.Q. Khan emboîté le pas et s'éloigne de plus en plus de Washington, tout en devenant une véritable puissance nucléaire. Son voisin la Chine a suivi son propre chemin de domination économique, tout en contribuant à «payer» pour la guerre en Irak de devenir le numéro un des détenteurs de la dette des États-Unis par des gouvernements étrangers. Et détient désormais plus de 21% de la dette américaine détenue à l'étranger.

En substituant comme apologiste-en-chef, de l'absent George W. Bush et des hauts responsables de son administration en ce dixième anniversaire, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair nous a récemment rappelé  ce qui nous attend. Tout en admettant que «depuis longtemps il avait renoncé a l'idée de convaincre les gens qu'il avai pris la bonne décision sur l'Irak", Blair a ajouté que des nouvelles crises s'approchaient. « Ils en ont déjà une en Syrie, en ce moment, et une autre à l'avenir en Iran", a-t-il dit. «Nous sommes au milieu de cette lutte, qui nécessitera une génération, et sera très dur et difficile. Mais je crois que nous faisons une erreur, une grave erreur si nous pensons que nous pouvons rester en dehors de la lutte. "
Tony Blair, comme la plupart des aigrefins que nous avons placé à la tête de nos Etats : Jose-Maria Aznar ; Bill Clinton ; Nicolas Sarkozy [...] même G. W. Bush, fait des conférences ! C'est une manière d'officialiser la corruption, pour services rendus. Mais rendus à qui ?  Tous ces "honnêtes dirigeants" ont absous et cautionnés les crimes qu'Israël a commis... y compris les assassinats de dirigeants palestiniens hors d'Israël.     
Pensez à ce commentaire comme un avertissement. Pour avoir converti en quelque sorte, une grande partie de l'Islam en ennemi, Washington a obtenu essentiellement des crises interminables qu'il n'a aucune chance de gagner. En ce sens, l'Irak n'était pas une aberration, mais le zénith et le nadir historique de la pensée qui décline lentement. Au cours des prochaines décennies, les États-Unis auront une armée suffisamment puissante pour faire en sorte que notre déclin soit lent, sanglant, cruel et prudent, mais inévitable. Jusqu'au jour, où les drones devront atterrir.
Alors joyeux X dixième anniversaire, la guerre en Irak! Une décennie après l'invasion, un chaotique et instable Moyen-Orient est l'héritage inachevé de notre invasion. Je suppose que, malgré tout, nous continuerons avec les blagues, mais personne ne rit.

Peter Van Buren à passé 24 ans travaillant au Département d'Etat, il fut détaché un temps en Iraq. Il est le collaborateur habituel de Tom Dispatch. Il écrit sur Iraq, Moyen-Orient et la diplomatie américaine dans son blog We Meant Well. Es l'auteur de “We Meant Well: How I Helped Lose the Battle for the Hearts and Minds of the Iraqi People” (The American Empire Project, Metropolitan Books).

Trabaille actualement a son nouveau livre: “The People on the Bus: A Story of the 99%”.


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