« LA NAKBA », ou
« Le nettoyage Ethnique de la Palestine »,
Ainsi débute un crime contre
l’humanité qui encore aujourd’hui est niée par les instances internationales. A
la honte d’hier on rajoute le cynisme
d’aujourd’hui. Ce cynisme qui caractérise si bien nos dirigeants.
Le plan
d’expulsion « Daleth » ajoute : « dès le début des
années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens,
puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien
d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution,
dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour
s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une
inspection à l’aide de photographies aériennes ». A
cette époque la Palestine était sous Administration britannique. Le « Mandat »
pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent
constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine
avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre,
les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique,
les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes
de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante
était « un index
de l’"hostilité" [à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936.
Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui
avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention
particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de
juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera
les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En
1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans
l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le
nombre de gardes (la plus part des villages
n’en avaient aucun) et les quantités et
qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même
absentes).
Nous pensons que l'on est protégés, que cataloguer des gens, d'établir
des dossiers sur les êtres humains, de lister les événements, appartient au passé.
Qu'aujourd'hui Informatique & Libertés veuille sur nous. Pourtant
nous savons tous que nous exposer sur la "toile" peut nous dévoiler au-delà
de ce que nous aurions souhaité.
Mais aujourd'hui la "chose" est bien plus grave et va
plus loin, puisque à notre insu des groupes
nous listent avec des visées précises.
Nous le constatons en France où des journalistes, des intellectuels
[...] se brident pour ne pas ruiner leurs carrière. Et ce que l'on remarque
c'est que dès qu'une personne déclare au grand jour son désaccord avec la politique
israélienne, risque de voir sa carrière au
mieux ralentie. C'est si flagrant que l'on n'a même pas besoin de donner
d'exemple.
Mais alors le Plan Daleth serait remis en route ? En réalité il n'a
jamais cessé mais cette fois il ne se
réalise pas en vu d'une quelconque conquête, pas plus d'ailleurs que, pour mettre en cause
cette conquête, contrairement à l'argumentaire déployée, qui voudrait sous
prétexte des crimes (qu'ils ont eux même provoqués) cette conquête ne puisse être
remise en cause, non cette fois tel que l'on peut le remarquer clairement aux États-Unis : il s'agit de classer les gens en fonctions de leurs sympathies, du
tord que leur engagement pourrait faire à la d'idéologie sioniste dont la
communauté juive organisée "gère" les avancées. L'argument qui ne convainc que les irresponsables,
éventuellement les cupides, c'est que le
sionisme existe parce que les Juifs sont persécutés. Mais se gardent bien de
dire y compris aux Juifs lambda, qu'ils en sont à l'origine. Comment croire que les exigences d'un Patrick Cohen, par exemple, sans compter les manipulations de cette intelligentsia pro israélienne, que ces agissements dignes de la Gestapo, puissent rester impunis ?
Car on ne peut pas traiter ainsi l'être humain sans qu'un jour,
il dise ce la suffit. Je reconnais cependant que le génocide des Juifs par les
nazis est un crime contre l'humanité et qu'il ne doit plus se reproduire. Mais
est-ce la bonne méthode qui est employé, est-ce la bonne méthode de commettre
le même crime (en Palestine), est-ce la bonne méthode de lister des personnes,
qui finalement ne sont pas d'accord avec
les crimes qu'au nom du sionisme commet cette secte qui se veut le
Peuple élu ?
Si le nazisme avait eu la même méthodologie, s'il avait pris son temps, s'il avait listé les êtres à combattre, je crois que l'histoire aurait pris un tournant encore plus dramatique. Dans ces conditions il est inacceptable que les souteneurs des crimes commis en Palestine viennent nous dire ce que nous devons faire ou penser. Qui croient-il être pour dresser des listes de ceux a qui ils vont faire du tord ?
Si le nazisme avait eu la même méthodologie, s'il avait pris son temps, s'il avait listé les êtres à combattre, je crois que l'histoire aurait pris un tournant encore plus dramatique. Dans ces conditions il est inacceptable que les souteneurs des crimes commis en Palestine viennent nous dire ce que nous devons faire ou penser. Qui croient-il être pour dresser des listes de ceux a qui ils vont faire du tord ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire