dimanche 27 avril 2014

Deir Yassin, déchirants souvenirs de la terreur



Ce matin, (jour de commémoration par Israël de la Shoah) RTL faisait des "ronds de jambes" à Israël. Qui s'en étonnerait d'ailleurs ?
Les faits : Les "Justes" à l'honneur (ces français qui se sont risqué à cacher, aider un juif pendant la Seconde guerre mondiale) un petit garçon, était interviewé et expliquait qu'il était fier du courage de son grand-père et que s'était naturel de faire un devoir de mémoire et faisait, non, référence aux juif mais aux israéliens. [En admettant que ce soit une vraie interview] C'est de l'ignorance pure, c'est un blasphème, une injure faite à tous ces Juifs: hommes, femmes, assassinés du seul fait d'être ce qu'ils étaient, car le garçon n'a pas été repris et informé de la vrai signification du mot "Juif" et du mot "israélien". L'intervieweur fait preuve là d'une perfidie au-delà de l'admissible, à moins que ce ne soit simplement de l'ignorance. Aucun adulte ne lui a expliqué  à ce jeune garçon la différence  entre un juif (victime du nazisme) et un israélien, assimilable en tous points à ceux que persécutaient celui que son grand-père avait sauvé. Ni le journaliste, ni aucun des adultes, n'ont repris  ce jeune garçon en lui expliquant la vraie histoire pour lui permettre un jour d'être  un homme honnête.
Mais nous savons tous que le sionisme nourrit les moutons de panurge à l'école du mensonge... Il suffit de connaitre l'histoire de la région où est érigé Yad Vaschem (mémorial sioniste à la Shoah) pour se rendre compte de la nocivité du sionisme, dissimulé derrière le remords que la Shoah a représenté, pour qualifier de "collabo", tous ceux qui encore aujourd'hui ignorent ou fond semblant de l'ignorer. Qualificatif au sens le plus vil du terme, celui des sous-hommes qui pendant la Seconde guerre mondiale ont collaboré avec le nazisme.  

09-04-2014

Le massacre de Deir Yassin s'est produit le 9 avril 1948 durant le conflit judéo-arabe de 1947-1949. Il a été perpétré par 120 combattants de l'Irgoun et du Lehi.

Au début de 1948, un goût sauvage de mort a élargi la mer de violence qui déferlé sur la Palestine et son peuple, annonçant le mariage de sang sous l'occupation britannique, le terrorisme sioniste, conspiration internationale du silence et la chute de son territoire.
La France, la Tchécoslovaquie et les marchés noirs, ont fourni secrètement  de grandes quantités d'armes à des groupes juifs-sionistes européens qui s'étaient retranchés illégalement en Palestine. Personne n'était à la marge de ces manœuvres, tous étaient au fait de ces événements. L'organisation terroriste Haganah dirigée par David Ben Gourion, le 6 Avril 1948, a lancé son Opération Naason, qui avait la mission de se rendre maitre de la route de Jaffa à Jérusalem, et commencer à soumettre les villages qui résistaient en Palestine.

La valeureuse colline de Deir Yassin à 2600 pieds à l'ouest de Jérusalem était son but stratégique avancé. Les opérations furent multiples et dévastatrices. La Haganah poursuivait son plan Yiftah (Chef), dans le but d'établir la terreur dans de nombreux villages et villes telles que Jérusalem, Galilée, Haïfa, Jaffa, Safed, Nazareth et Tibériade. Suivi de son ironique et dévastateur, opération Matateh (coup-de-balai).

Sa progression dévastatrice liée aux divers plans terroristes et le Plan Dalet «D», a balayé avec ses 13 campagnes de terreur la population palestinienne, arasant le secteur ouest de Jérusalem et 489 villes et villages palestiniens [a la dynamite dans un premier temps, au bulldozer ensuite, c'est dire si les terroristes ont eu le temps d'anéantir l'historiographie palestinienne. En 1948 se sont plus de 750.000 palestiniens qui ont été expulsés par la violence de leurs terres, de leurs maisons, de leur pays] dans le but de créer Israël. Les lignes de division rêves, soulignées sur les cartes de l'ONU, dans l'illégale partition de la Palestine en 1947*, a était une décision internationale romantique désirée par les sionistes.

Dans les mémoires du sioniste Yizthak Rabin, disait: «Nous marchions à l'air libre accompagnés par David Ben Gourion, Yigal Allon (commandant du groupe terroriste Palmah), il a demandé : que devons-nous faire avec la population arabe (palestinienne)? Ben Gourion le regarda et secoua les mains comme pour dire de les jeter "dehors, dehors"» («mémoires d'Yitzhak Rabin» version censurée, publié dans le New York Times sur -23/10/1979- sur la «Description de Rabin de la conquête de Lydda ville palestinienne après l'achèvement du plan D»).

Après avoir assassiné le commandant de la précaire et valeureuse résistance palestinienne Abd al-Kadir al-Hussein (de famille Yasser Arafat), dans le village de Castel banlieue de Jérusalem, les terroristes sionistes ont mis fin à la résistance palestinienne et déblayé la voie à Jérusalem menant à Deir Yassin, avec le double objectif: briser le moral palestinien et créer la panique dans la population.

Le même jour, 9 Avril 1948 avec des opérations simultanées les groupes terroristes sionistes de l'Irgoun dirigé par Menahem Begin (prix Nobel de la paix 1978!) Et le groupe Stern, dirigé par Abraham Stern, cachés dans la colonie juive Givat Saül ont envahi à 4 heures du matin, le village. Il n'y avait aucune pitié. Les pires atrocités ont été commises sur la paisible population paysanne endormie. Ils ont pénétrés dans les maisons et ce sont près de trois cents Palestiniens qui ont été massacrés, mutilés, pillés, harcelés et jetés dans des fosses communes, hommes, femmes, vieillards enfants. Impuissant, les yeux désespérés les des cris de mort et de douleur, déchira le ciel indifférent du monde bien pensant**.

Jacques Renier, délégué de la Croix-Rouge internationale pour la Palestine, en forçant son entrée, interdite par les forces sionistes, a constaté que la plupart des morts étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées. Dans le macabre scenario a été trouvé des femmes en fin de grossesse a qui le ventre avait été ouvert au fil de la lame d'un couteau***.

Au jour suivant le balayage ethnique de Deir Yassin, les camions bandes terroristes sionistes avec des haut-parleurs ont parcouru les rues de Jérusalem, exhortant les Palestiniens à quitter leurs maisons: "Si vous ne partez pas, vous aurez la même fin que les gens de Deir Yassin". Si tôt "arrivé aux oreilles, que les femmes avaient été violées et tuées à Deir Yassin, les palestiniens ont fui dans la terreur". (Israel and the Arabs: the 50 Year Conflict, BBC).

L'attitude mensongère dans sa lutte intérieure  pour contrôler le pouvoir des groupes  sionistes, joua un mauvais tour à Ben Gourion. Il a essayé de différencier le massacre de Deir Yassin et conserver le niveau international «d'image respectable» de la Haganah, comme une organisation progressiste issue du socialisme européen judéo-sioniste.
[Là on comprend mieux pourquoi, principalement, les socialistes français font à ce point allégeance à ces criminels et se ridiculisent aux yeux de ceux que l'histoire n'échappe pas, et les considèrent tel des complices adorateurs du joueur de fluteau. Et là, est la différence entre les élus œuvrant pour la nation et les élus œuvrant pour une idéologie.] Toutefois, Béguin juif polonais, a démasqué la farce de son camarade terroriste publiant une lettre réservé, reçue de la Haganah dans laquelle il déclarait: "Je sais que vous prévoyez une attaque contre Deir Yassin. Je tiens à souligner que la prise de Deir Yassin et son occupation fait partie de notre plan global. Je n'ai aucune objection à effectuer l'opération si elle est en mesure de capturer le village ... Si les forces étrangères, c'est à dire les Arabes, entrent dans la place, il serait contre notre plan pour y établir un terrain d'aviation. "(Journal hébreu Ha-Haskif 11 Avril, 1948).

Le raisonnement xénophobe, faisait également partie du curriculum-vitae de l'histoire du terrorisme sioniste. Avec sa partition hérodienne, Menahem Begin, confirma: «Non seulement que carnage était justifiée, mais qu'il n'y aurait eu d'État d'Israël sans la victoire à Deir Yassin." ("La Révolte: L'histoire de l'Irgoun", Menahem Begin).
Dans les terres occupées de Deir Yassin, il y a maintenant l'hôpital israélien pour malades mentaux de Kfar Shaul et à seulement 1400 mètres de Har HaZicaron (le nouveau nom hébreu de la région à partir de 1948), a été érigé en 1953, le Yad Vashem (musée de l'Holocauste). Endroit de visite obligé les dirigeants du monde, des présidents et des papes, Israël clame,  contrairement à son l'éthique, le slogan "n'oublions pas" de la souffrance juive dans l'Europe nazie, en contournant avec fierté que Yad Vashem est construit sur les fondations de l'Holocauste palestinien de Deir Yassin qui n'oubliera pas ni pardonnera.
Le martyr Deir Yassin a été répété dans chaque village et ville palestinienne. A été répété avec les mêmes acteurs le massacre de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth en 1982 et le génocide à Gaza en 2006 et 2008. Deir Yassin est un souvenir latent et le diagnostic de la terreur. Deir Yassin est le meilleur exemple qui expose la racine d'Israël qui s'est concrétisé avec la soumission comme phénomène et la négation comme échafaudage des droits légitimes inaliénables et naturels du millénaire peuple palestinien. Après 66 ans du tragique massacre de Deir Yassin qui a marqué le principe de la chute de ma patrie et le commencement de mon long douloureux exile de ma cité de Jérusalem avec mon peuple,  l'holocauste palestrinien continue au milieux d'un monde civilisé étranger à notre déchirure.  

[Suhail Hani Daher Akel a été le Premier Ambassadeur de l'Etat de Palestine en Argentina. A été le Premier Représentant de l'OLP en Argentina. Analyste international de la situation de Palestine.]

* L'ONU, récemment crée a commis son premier parjure en rejetant un des principaux fondements des Droits de l'homme : "Le droit des peuples à disposer deux mêmes". Sans compter le chantage exercé par les USA (poussé au crime par le lobby juif américain) sur les pays du tiers monde pour qu'ils votent la résolution N°181  du 26 novembre 1947, sur la partition de la Palestine, proposé par les lobbys pro sionistes.
** Ce monde bien pensant, qui croyait se dédouaner du Génocide qu'il venait de commettre contre les Juifs. C'est d'autant plus intolérable, que ces criminels continuent à soutenir le sionisme en faisant référence à la Shoah, au crime qu'ils cautionnent ils y ajoutent l'ignorance.  
*** Aujourd'hui encore, ce massacre qui est loin d'être le seul, et tous les crimes commis par les juifs sionistes est, non seulement niée par les instances internationales et s'avèrent incapables de rétablir le Droit International. Droit International qu'ils ont trahi comme des vulgaires renégats. Ha ! Ces traites à la condition humaine fomentent de guerres pour, soi-disant, lutter contre le terrorisme et oublient, cupidité aidant, que leur soutient à Israël est le comburant de toutes les luttes pour la liberté et cet Occident félon cherche à soumettre. 







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