samedi 3 mai 2014

John Kerry s'excuse pour avoir parlé d '«apartheid» israélien



ICH/CN
02-05-2014

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, parvient à dire des vérités ou des inventions, au fur-et-a-mesure quelles lui arrivent en tête sur la Syrie, la Russie, ou autres «mauvais tour», mais quand il cite l'incontournable vérité sur l'«apartheid» israélien, il doit se dépêcher pour se rétracter et demander pardon. (*)

C'est un signe qui met le Washington Officiel, sens dessous dessus, quand il s'agit de faits et des preuves du secrétaire d'État John Kerry, qui a développé une réputation de fausses et trompeuses déclarations sur la Syrie la Russie, etc., mais se confondent en excuses quand il dit la vérité sur le danger sur l'«apartheid» d'Israël.

Après la révélation publique dans laquelle il avait déclaré la semaine dernière lors d'une réunion à huis clos de la Commission Trilatérale qu'Israël risque de devenir un "Etat d'apartheid" Kerry s'est confondu en de plates excuses pour sa transgression, exprimant son soutien indéfectible à Israël et à pratiquer l'auto flagellation pour le choix de ses mots.
"Depuis plus de 30 ans au Sénat des États-Unis, j'ai seulement prononcés des mots en appui à Israël", a déclaré M. Kerry. "Je le pratique, par exemple, quand il s'agit de voter ou de lutter".
Puis il a essayé de clarifier sa position sur le mot qui commence par A: «D'abord, Israël est une vibrante démocratie et je ne crois pas, ni je n'ai jamais déclaré, en public ou en privé, qu'Israël est un Etat d'apartheid ou qu'il ait l'intention d'en devenir un. Quiconque me connaît sait qu'il n'y a aucun doute".
Kerry s'empressé à présenter des excuses après son observation a été reproduite par The Daily Beast et condamné par le Comité de l'American Israël Public Affairs (AIPAC), qui a dit: "Toute suggestion selon laquelle Israël est, ou risque de le devenir dans un Etat d'apartheid est offensant et inapproprié".

Quel est l'honneur de ces dirigeants ? 
Aucun pays au monde ne pourrait mener une politique 
aussi criminelle  que celle d'Israël, 
dans ce silence assourdissant.

Le seul problème avec le ressentiment de l'AIPAC, et l'humiliation de Kerry, c'est qu'Israël est fortement orienté vers un Etat d'apartheid dans lequel les Palestiniens sont isolés dans des espaces confinés, souvent derrière les murs, et sont strictement réglementés dans leurs mouvements quotidiens, alors qu'Israël continue  l'expansion des colonies dans les territoires palestiniens.
Les principaux membres du gouvernement du Likoud dont est issu le Premier ministre Benjamin Netanyahu ont même préconisé l'annexion de la Cisjordanie et le confinement des Palestiniens à de petites enclaves, similaire à ce qui a déjà été fait avec les 1,6 million de Palestiniens dans la bande de Gaza Israël contrôle strictement l'entrée des personnes et des biens, y compris les matériaux de construction.
En mai 2011, le vice-président du Likoud, Danny Danon, a décrit le plan d'annexion dans un article d'opinion du New York Times. Il a averti que si les Palestiniens cherchaient la  reconnaissance des Nations Unies pour leur propre Etat en Cisjordanie, Israël annexérait le territoire. "Ensuite, nous pourrions étendre la pleine compétence israélienne aux communautés juives [c'est à dire les colonies] et des terres inhabitées de Cisjordanie", a écrit Danon.
Quant aux villes palestiniennes, se convertiraient en des, mini-Gazas, séparé du monde et isolées comme des enclaves sans statut juridique légal. "En outre, nous serions pleinement dans nos droits à faire valoir, comme nous l'avons fait dans la bande de Gaza après notre désengagement en 2005, et nous ne serions pas responsables des résidents palestiniens de la Cisjordanie, qui continueraient à vivre dans leurs propres villes, non annexées", a écrit Danon.
 A exclure ces ghettos palestiniens, les juifs maintiendront une grande partie du prophétique "Grand Israël". "Ces Palestiniens n'auront pas la possibilité de devenir des citoyens israéliens, donc la menace à l'état juif et le démocratique d'Israël par l'accroissement de la population palestinienne serait évitée", a écrit Danon.
En d'autres termes, la droite israélienne semble s'orienter vers un apartheid total, si ce n'est pas une forme de nettoyage ethnique intentionnel, que la vie des Palestiniens soit si écrasante qu'ils n'auraient pas d'autre choix que de partir.
C'est l'une des quatre recommandations que Theodore Herzl fit en 1896 dans son ouvrage Der Judenstaat  (« L'État des Juifs »).
Quelques jours après de l'article de Danon, Netanyahu a fait la démonstration de sa domination politique sur le Congrès des USA, en dirigeant une session conjointe dans laquelle les démocrates et les républicains concouraient pour voir qui se lèverait le premier et qui applaudirait le plus devant tout ce qui sortait de la bouche du premier ministre israélien.
C'est triste, pour la nation qui se voudrait la plus grande démocratie planétaire. Étant entendu que la signification démocratique des américains y compris celle des occidentaux n'a rien de commun avec la Démocratie athénienne au temps de Platon.
Netanyahu a été acclamé quand il a fait référence au nationalisme religieux que cite l'autorité biblique pour le droit d'Israël à posséder la Cisjordanie où des millions de Palestiniens vivent. L'appelant la zone par ses noms bibliques, Netanyahu a déclaré: "En Judée-Samarie, le peuple juif n'est pas un occupant étranger". (**)
Bien que Netanyahu a insisté affirmant qu'il était disposé à faire des concessions douloureuses pour la paix, y compris la livraison d'une partie de la "patrie juive ancestrale», son ton belliqueux suggérait plus d'intérêt pour la voie de l'annexion décrite par Danon. Maintenant, avec l'effondrement prévisible des négociations de paix de Kerry, le chemin vers un système élargi d'apartheid semble encore plus probable.

Mais l'apartheid est déjà une caractéristique de la société israélienne. Comme l'écrivait l'ancien analyste de la CIA Paul R. Pillar en 2012, "la version israélienne de l'apartheid est très similaire à bien des égards à la version sud-africaine, et que cette équivalence devait être la résultante d'une équivalence empirique. Les deux versions ont inclus un grand apartheid, ce qui signifie la négation des droits politiques fondamentaux et un petit apartheid, qui est le maintient des installations et des possibilités distinctes et très inégales dans de nombreux aspects de la vie quotidienne.
Cependant, Washington "officiel" ne peut pas accepter cette vérité, puisque la capitale de la principale puissance mondiale est devenue une version sombre d'Alice au Pays des Merveilles dire la vérité sur ceux qui ont de bonnes connexions nécessite des excuses immédiates, alors que dire des demi-vérités ou mensonges contre les "mauvais du tour" deviennent des membres importants du club des élus.
Lorsque Kerry fait des déclarations belliqueuses sur la Syrie et la Russie, même si par la suite est prouvé que ses déclarations sont sans fondement ou fausses, il n'y aucune  pression pour émettre une correction ou faire es excuses. Cependant, quand il dit quelque chose qui est manifestement vrai sur Israël, certainement une pâle version de l'horrible vérité, ne peut pas courir assez vite pour émettre une clarification et demander pardon.
Bien que Kerry et d'autres anciens habitants du Washington Officiel se sont habitués à cette folie, ce dédain de la réalité, son pays fantaisie trop militarisée est devenu un cauchemar pour le reste de la planète.

Le journaliste d'investigation Robert Parry a révélé bon nombre des histoires Iran-Contra pour l'Associated Press et Newsweek dans les années quatre-vingt. Son nouveau livre est: America’s Stolen Narrative.

(*) Par ailleurs, cela n'est pas une spécialité américaine. Nos dirigeants politiques, de gauche comme de droite, enfin, ceux qui font, dès qu'ils atteignent un certain niveau de responsabilités, allégeance à Israël. Ceux qui, se font élire, non pour me bien de la Nation et de ses citoyens, mais pour mettre en pratique une idéologie qui, quoi que les experts en disent, bénéficie a cette secte supra nationale mondialiste favorable aux plus nantis d'entre nous et en particulier a ceux qui s'autoproclament: "Peuple élu"
Les Valls, Fabius, Hollande, etc., en sont le  parfait exemples. Ces gens, par leur pusillanimité, n'ont pas d'autre ambition que de plaire à leurs mentors.
- C'est parce que ces personnages sont juifs ou pro sionistes ?
- Non, c'est une question de cupidité, une carence d'honneur.
- Leur cupidité ou ambition, y est pour quelque chose ?
- Oui, elle est leur téléologie qui couplée à leur pusillanimité accouche d'êtres pour qui la ruse équivaut à l'intelligence.

Prenons simplement le dernier exemple, l'Ukraine où l'Occident accuse aujourd'hui la Russie et naturellement Poutine, d'attiser le « feu » et oublie que ce merdier on le doit à cet Occident. Et ne parlons pas de l'Irak ; la Libye ; la Syrie ; l'Egypte sans oublier le Proche-Orient etc. comme partout où l'Occident à posé son dévolu c'est la guerre, la récession, le renversement de personnalités démocratiquement élus, la famine, la mort, savamment orchestrés derrière une propagande que plus personne ne croit...

(**):
  • Les Juifs ne sont pas le peuple originel du Proche-Orient. Les Palestiniens n'étaient pas en vacances, n'étaient pas de passage, ils étaient le peuple originel depuis dix-mille ans y compris au temps où la zone ne s'appelait pas encore Palestine et ses habitants n'étaient pas musulmans...
  • Les Juifs ont eu des passages sporadiques dans la zone et ont toujours été les agresseurs du peuple originel...
  • Les Juifs d'Europe n'ont aucun droit sur la zone, ni d'un point de vue ethnologique, ni d'un point de vue religieux...
  • Le judaïsme comme les autres religions s'est livré au prosélytisme et a converti une grande quantité de personnes. Qui va du Moyen-Orient aux républiques de l'ex empire soviétique, qui furent poussés vers l'ouest. C'est à dire que les Juifs d'Europe centrale et de l'Est n'ont aucune accointance ethnique avec les israélites de Moïse, ou Abraham avants lui, par exemple, et qui par conséquence n'ont aucun droit historique, ou ethnique à faire valoir pour réclamer, ce que l'ignorant Netanyahu sollicite..., en Palestine.
  • Aujourd'hui encore, après quarante années de fouilles archéologiques (financées par les Rothschild, ceux-là même qui sont à l'origine du conflit avec la "Déclaration Balfour", nous prendraient-il pour des cons. OUI...), trient n'a été trouvé qui rattache, tel que le voulait le Consistoire israélite, la communauté juive d'aujourd'hui à la Palestine, le contraire est un énième mensonge. [...] Seul la propagande sioniste, l'illumination de ses dirigeants, la cupidité et l'immoralité des élus occidentaux, peut encore, aujourd'hui, le prétendre...         

C'est ainsi que l'Occident conçoit son rapports  avec le monde.

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