mercredi 15 octobre 2014

Selon le vice-président Joe Biden, "Les Etats-Unis et ses alliés arabes ont armé et financé l'État islamique"




Agence PIA
10-10-2014


Le vice-président lui-même, Joe Biden a reconnu, lors d'une conférence, la responsabilité des USA et de ses vassaux, les Etats arabes, avoir armé l'organisation terroriste Etat islamiques (EI ou Daesh, pour son sigle en arabe), sous prétexte d'une nouvelle croisade de l'Amérique au Moyen-Orient.

Lors d'un discours la semaine dernière devant des étudiants de l'Université de Harvard (Le Forum John Kennedy), le vice-président étatsunien a révélé le côté sombre de la nouvelle croisade de Washington au Moyen-Orient: l'Etat Islamique  est une création des États-Unis et ses alliés, a partir de la stratégie développée en Syrie pour tenter de renverser le gouvernement de Bachar Al Assad.
Ce que nous savions déjà...

Interrogé sur la relation de la Maison Blanche avec la Turquie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, M. Biden a soutenu, "ils étaient déterminés à en finir avec Assad avec une guerre entre chiites et sunnites manipulée de l'extérieur. Qu'ont-ils fait? Ils ont envoyé des centaines de millions de dollars et des dizaines, des milliers de tonnes d'armes à tous ceux qui voulaient se battre contre Bachar el-Assad. Le problème est que les organisations a qui le matériel et l'argent était fourni, étaient à Nusra et Al-Qaïda et les extrémistes "djihadistes" recrutés en Europe et dans le monde.

"Vous devez penser que j'exagère", a-t-il poursuivi en toute impunité. "Jetez un coup d'œil! D'où vient tout cela? "C'est interrogé Biden et juré que les Etats-Unis avaient affirmé qu'ils s'étaient opposés a livrer des armes a des organisations liés à Al-Qaïda, E.I. et autres groupes terroristes. "Nous n'avons pas pu convaincre nos collègues d'arrêter de leur livrer des armes" a-t-il dit.

Selon le vice-président, c'est seulement a l'été 2014 que d'autres nations se sont rendu compte que l'E.I. représentait une menace régionale et ont alors décidé de s'impliquer dans la lutte contre l'organisation terroriste que pilotaient les Etats-Unis en Irak et en Syrie.

Comme exemple, il a cité la position du président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, suggérant que le mandataire s'est rendu compte de l'erreur de sa politique permissive avec les extrémistes: "Le président Erdogan, qui est un vieil ami, me dit que j'avais eu raison dans le sens où nous leur avons permis de traverser trop souvent la frontière que nous tentons, actuellement, de rendre hermétique".

Ces remarques ont provoqué une forte gêne dans les relations des États-Unis avec ses alliés arabes, parce que Biden devrait présenter des excuses aux dirigeants de ces pays. Comme l'a signalé mardi dans un  communiqué officiel, «le vice-président Biden a parlé aujourd'hui avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal" qui l'a remercié pour son "soutien dans la lutte contre Etat Islamique et avoir clarifié ses récents commentaires sur les premières étapes du conflit en Syrie. Les deux parties ont convenu que l'affaire était close ".

C'est ainsi que, le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, a dû défendre Biden cette semaine en soulignant que le vice-président "est une personne avec assez de caractère pour admettre quand il a fait une erreur."

Pour sa part, le gouvernement de Syrie continue de faire face à l'assaut impérial sur son territoire depuis trois ans, tout en continuant à dénoncer la Turquie, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabe d'être les principaux responsables de l'armement des groupes d'opposition sous l'égide des États-Unis.


Une fois de plus l'impérialisme américains, sa volonté a s'approprier des ressources naturelles et matières premières des Etats, est établi, l'hégémonie que les USA veulent imposer au monde est clairement démontrée.  Dommage que cet article ne dise pas quelles étaient les finalités du renversement Bachar el-Assad ou les réelles motivations de la défense des Kurdes. [Pour mémoire on a découvert en Syrie des grandes réserves de gaz, les le 3es après la Russie et l'Iran. Le Kurdistan irakien  renferme les 3/4 du pétrole de l'Irak.] Il est donc aisé de comprendre l'intérêt des maraudeurs pour ces territoire...]

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