A entendre la Nomenclature française pro-israélienne on pourrait croire qu'en Israël il n'y a que
des gens instruits, pacifiques et épris de justice. En fait, ils ne sont qu'une
minorité et la majorité des israéliens, principalement les colons, ressemblent
d'avantage à ces criminels qu'a la minorité
de juifs acceptables.
Vous pensez, sans doute, que c'est un cas isolé, que cela ne
peut pas se reproduire et bien vous avez
tort, c'est ainsi depuis 1897. Avec un Nettoyage
ethnique en 1948 de plus 700.000
personnes, expulsées par une violence inouïe, des dizaines de massacres où furent assassinés des femmes en ceinte, des
hommes de 7 à 75 ans ainsi que la destruction de 351 villages où il ne reste même
pas le nom. Ces villages détruits à la dynamite dans un premier temps au bulldozer ensuite,
c'est dire si se fut une drôle de guerre où l'envahisseur eut tout son temps...
Par Nissim Behar, à
Tel-Aviv — 24 décembre 2015 à 12:37
Un
drapeau de l'organisation d'extrême droite juive Kach, en octobre à Jérusalem. Photo
Gali Tibbon. AFP
Sur les
images, on voit des participants à un mariage célébrer la mort d'un bébé
palestinien brûlé vif avec ses parents lors d'une attaque en Cisjordanie cet
été.
Le
conflit israélo-palestinien est un vivier d’images choquantes. Les dernières en
date ont été diffusées mercredi soir par la chaîne de télévision israélienne
Canal 10, dont l’indépendance de ton détonne dans le paysage audiovisuel
local. On y voit des extrémistes juifs participant à un mariage et brandissant
des couteaux, des feuilles de boucher, un fusil mitrailleur, des armes de poing
et des cocktails molotov. Certains portent des tee-shirts au sigle de Kach, une
organisation d’extrême droite se revendiquant de l’héritage du rabbin raciste
Meir Kahane, et d’autres arborent le slogan «Tag mehir» («le prix à payer»),
que l’on retrouve régulièrement sur les maisons palestiniennes et les
établissements chrétiens vandalisés durant la nuit.
L’un des
participants danse sur les épaules d’un ami avec le visage caché. Durant sa
ronde extatique, il s’approche de la photo d’un enfant palestinien qu’il
poignarde. Horrible. Encore plus si l’on sait que la photo transpercée est
celle d’Ali Dawabsheh, un bébé brûlé vif avec ses deux parents à la fin de l’été,
lorsque deux cocktails molotov ont été lancés dans le salon de leur maison
familiale de Douma (Cisjordanie).
La suite de la vidéo est du même acabit, puisque l’on voit d’autres
extrémistes poignarder le portrait des époux Dawabsheh en hurlant «mort aux
Arabes».La vidéo est-elle visible ?
Haaretz 7
décembre 2015 dans Occupation,
USA, Armée
israélienne, Colonies,
Cisjordanie,
Jérusalem,
Lobbies
pro-israéliens, Extrême-droite,
Seule
démocratie du M-O…, Terrorisme
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juive, Organisations
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