lundi 28 décembre 2015

En Israël, une vidéo d'extrémistes juifs célébrant la mort d'un bébé palestinien fait scandale




 A entendre la Nomenclature  française pro-israélienne  on pourrait croire qu'en Israël il n'y a que des gens instruits, pacifiques et épris de justice. En fait, ils ne sont qu'une minorité et la majorité des israéliens, principalement les colons, ressemblent d'avantage à ces criminels  qu'a la minorité de juifs acceptables.  
Vous pensez, sans doute, que c'est un cas isolé, que cela ne peut pas se reproduire  et bien vous avez tort, c'est ainsi depuis 1897.  Avec un Nettoyage ethnique en 1948 de plus  700.000 personnes, expulsées par une violence inouïe, des dizaines de massacres  où furent assassinés des femmes en ceinte, des hommes de 7 à 75 ans ainsi que la destruction de 351 villages où il ne reste même pas le nom. Ces villages détruits à la dynamite  dans un premier temps au bulldozer ensuite, c'est dire si se fut une drôle de guerre où l'envahisseur eut tout son temps...


Par Nissim Behar, à Tel-Aviv — 24 décembre 2015 à 12:37

Un drapeau de l'organisation d'extrême droite juive Kach, en octobre à Jérusalem. Photo Gali Tibbon. AFP
Sur les images, on voit des participants à un mariage célébrer la mort d'un bébé palestinien brûlé vif avec ses parents lors d'une attaque en Cisjordanie cet été.

Le conflit israélo-palestinien est un vivier d’images choquantes. Les dernières en date ont été diffusées mercredi soir par la chaîne de télévision israélienne Canal 10, dont l’indépendance de ton détonne dans le paysage audiovisuel local. On y voit des extrémistes juifs participant à un mariage et brandissant des couteaux, des feuilles de boucher, un fusil mitrailleur, des armes de poing et des cocktails molotov. Certains portent des tee-shirts au sigle de Kach, une organisation d’extrême droite se revendiquant de l’héritage du rabbin raciste Meir Kahane, et d’autres arborent le slogan «Tag mehir» («le prix à payer»), que l’on retrouve régulièrement sur les maisons palestiniennes et les établissements chrétiens vandalisés durant la nuit.
L’un des participants danse sur les épaules d’un ami avec le visage caché. Durant sa ronde extatique, il s’approche de la photo d’un enfant palestinien qu’il poignarde. Horrible. Encore plus si l’on sait que la photo transpercée est celle d’Ali Dawabsheh, un bébé brûlé vif avec ses deux parents à la fin de l’été, lorsque deux cocktails molotov ont été lancés dans le salon de leur maison familiale de Douma (Cisjordanie).
La suite de la vidéo est du même acabit, puisque l’on voit d’autres extrémistes poignarder le portrait des époux Dawabsheh en hurlant «mort aux Arabes».

La vidéo est-elle visible ?



 

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