Un mois s'est écoulé
depuis que Trump a donné un autre coup à l'espoir de mettre fin à l'occupation
de la Palestine
Plus de trente
artistes s'opposent à la décision de Trump de déplacer l'ambassade
américaine. En Israël à Jérusalem
Un jour en Palestine
17-01-2018
Le 6 décembre, Donald Trump a soutenu la décision
unilatérale et illégale d'Israël d'annexer Jérusalem-Est (qu'il a occupé en
1967) et d'y déplacer sa capitale. Avec cette décision, le président
américain légitime une nouvelle violation des résolutions de l'ONU par Israël:
dans ce cas, la même partition de la Palestine qui a permis la création
de l'Etat d'Israël et qui a accordé un statut international séparé à
Jérusalem.
L'actuelle Jérusalem reflète bien l'état d'apartheid et le
nettoyage ethnique que le sionisme construit: Bien qu'Israël l'ait annexée et
déclarée capitale en 1980, elle n'a pas accordé la citoyenneté mais la
résidence permanente à ses résidents palestiniens, qui vivent désormais de la
discrimination institutionnelle et une campagne de harcèlement continuel, de
siège et d'expulsion. En fait, Israël a révoqué plus de 14 000 des permis
de résidence.
Cela fait un mois depuis cette déclaration et la condamnation
de la communauté internationale a été accablante: l'Assemblée générale des
Nations Unies a rejeté la décision de Trump par 128 voix pour et 9 contre
(Israël, les États-Unis et d'autres états Togo, Micronésie, Nauru, Palau, Îles
Marshall, ...), alors que la condamnation au Conseil de sécurité (14 contre 1)
n'a été évitée que par le veto américain. De même, les déclarations
internationales de soutien à la Palestine se succèdent, le statut spécial que
Jérusalem a maintenu depuis 1948 et le fait que la ville est la capitale
palestinienne.
Face à ce consensus, Israël a interprété la déclaration de
Trump comme un autre feu vert a sa répression: une dizaine de personnes assassinées,
près de 500 arrêtations et plus de trois mille blessées par l'armée
israélienne. Un feu vert a accélération du processus d'expulsion des
Palestiniens, la destruction des maisons et des infrastructures ou la détention
de militants - comme la récente arrestation très médiatisée d'Ahed Tamimi, adolescente
de 16 années qui est jugée pour avoir giflé un soldat israélien.
La libération d'Ahed Tamimi et de plus de 300 enfants
palestiniens emprisonnés par Israël, fait l'objet d'une campagne internationale
promue par une multitude d'organisations de droits de l'homme et de l'enfant.
De même, Israël
intensifie sa campagne de propagande et de son image promouvant des
événements culturels et sportifs (comme le début du Giro d'Italia) visant à péreniser
l'occupation et détourner l'attention sur ses violations quotidiennes des
droits de l'homme dans la ville.
Cette situation montre l'évidence de l'échec des négociations
de paix et des déclarations institutionnelles. D'autres actions sont
nécessaires pour parvenir à la fin de l'occupation, de la colonisation, de
l'apartheid et des crimes ethniques contre le peuple palestinien.
La fin de cette violence contre le peuple palestinien est
de faire pression sur Israël pour qu'il renonce à sa politique d'apartheid,
comme cela a été le cas en Afrique du Sud.
Dans cette ligne, nous rendons publique une déclaration
signée par plus de 30 artistes, qui s'opposent à cette nouvelle étape vers
l'annexion de toute la Palestine.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter:
RESCOP (Réseau de solidarité contre l'occupation de la
Palestine) Luis Oliva - 635 462 835 - olixvax@hotmail.com
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